mardi 29 décembre 2009

Citatation

"A good song should make you wanna tap your foot and get with your girl. A great song should destroy cops and set fire to the suburbs. I'm only interested in writing great songs."

Tom Morello
J'ai besoin, j'ai besoin
J'ai besoin d'espace pour respirer
D'espace pour m'effacer
Me collatérer

J'ai besoin de me réfugier
De me rebeller
Me cohérentiliser
Au delà de la pensée

L'on à déjà commencer à m'imbéciliser
Le ridicule qui ne tue pas ne rend pas plus fort
Il n'embrase que les mauvaises braises
Et souffle les cendres loin des jardins

Le mugissement du vent, rugissement durant
Caquettement de la poulette sans ailes
Battant de ses plumes pour mieux s'en aller
Dans le lointain désespérant

Me voîla emprisonné dans le donjons des pensées
Quel malheur, se dit le gardien de prisons
Deux rations pour le pauvres endenté!
Et voila, la pitié ayant raison de la bonté
La clé se retrouve au milieu de la paté
Que moi, le pauvre diable, ne tarde pas d'avaler
«Pauvre toi, me dit alors le sorcier.
Le chemin vers la liberté, tu devra le chier!»

Vision à travers les âges

Do you remember how happy we were in your youth, to grow up and become an adult? Are you still haunted by these excited eyes that were amazed by everything they gazed upon? I am. I look behind, at the me from all those years ago, and I imagine how he would react if he saw his older self that I am now, whose youngish dreams are now laying, broken, smashed, at the side of the road.

In my mind, I see him staring at me with a fearful expression in his innocent eyes, refusing to believe that the boy in front of him, who once dreamed of being a scientist, an inventor, someone who would change the world into a better place for all to be, is now just living trying to make it though each day without breaking into pieces. And I know he wouldn't be able to believe, to accept the fact that his present self don't even dare thinking about his own future.

To grow up is a wonderful, we were taught to think. But when looking behind is scarier than looking blindly ahead, there is reason to wonder if we really live through life like on a highway, or like a car on full speed trying to stay on the road while the road behind is crumbling at the same speed. The past, it seems, could be more of a cliff than the future could ever be.

samedi 26 décembre 2009

25, minuit 26. 1-2 +40

Saoul d'aplomb
Quarante-cinq dégrées de profond
Dérangé, scientifiqué
Je me mémorise ces lueurs de vanité

Ou se cache ces derniers gens
Qui regardent de loin la lueur des boréales
Espérant leurs désirs vrais
Et les dieux dans leurs paradis, mécontents

Nos voulions tant de tous cela
Même si a travers les voiles
L'on se cachaient tout nos inspirations

Je coure après les fantômes du bonheur
Reflété à travers les beautés de mon paysage
Et le malheur de mon karma
Que je soumet à ma propre volonté

Mais en même temps, je désire ces corps
Même à travers mes cauchemars, mes délires

Et pourtant je veux toujours me libérer
De ces démons du passé
Pourquoi ne puis-je pas
fuir ces délires dépassés?

J'aimerais pouvoir tout mettre au clair
refuser mon passé, accepter mon futur
Et même pousser à sa limite
Les dernières volonté de mon rêves


jeudi 10 décembre 2009

Bataille scolastique

Marchant vers la guerre
Le cahier grand ouvert
Trébuchant sur les mines
Les effaces s'arrangent pour ne pas laisser de trace

Tout est blanc, tout est noir
Dépendant de quel heure tu ouvre tes yeux
Dépendant à quel lueur tu ferme ton esprit
Et ce vent cinglant, il te rend cinglé

Et les lignes marchent une par une
Tous dans les feuilles, tous dans les nez
Pour pouvoir enfin parcourir
Ce chemin toujours aussi plombé
Par le bois et les pousses-mines

Et rencontrant derrière le bureau
Une chicane entre ciseaux et aiguise-crayon
Qui aura raison, qui sera tordu
Tout dépendra de la maitresse

(pour ceux interessé, non, je n'ai aucune substance illicite dans le corps XD)

mercredi 9 décembre 2009

Écoeurantisme abasourdisant

(attention, paroles et vérités dérangeante, lire à vos risques puérils)

J'ai besoin de me vider le coeur de mes tripes. Mon estomac se déchire, le bile s'y agenouille. Que faire quand le monde tout entier devient une masse de vomi? Un grand tas de marde.

L'odeur ne nous relique pas. Nous nous sommes évanoui dans ce champs de fumier, tentant de sentir le bonheur qui est supposé en sortir. Et puis, nous nous sommes agenouillé, convaincu que dieu avait venu. Car dieu pue. C'est bien connu. Dieu vient toujours à nos côtés. Ca doit puer à la fin. Et le désert s'en croit toujours responsable? Non de dieu, ya juste un chameau qui doit puer plus que dieu!!!!


Et peut-être les égos. Ya rien de plus dégueulasse de voir quelqu'un en train d'essayer d'embobiner autour du doigt une autre alors que l'autre ne lui a même pas tendu son fil. Commence à être écoeuré, non?

A pis fuck off, jai rien a foutre de ta galanterie. J'ai juste envie de comprendre comment on fait pour ne pas comprendre, comment entendre quand ta juste de la marde entre les deux oreilles.

Les dogmes ne sont pas juste le jouet de dieu ca d'l'air. En tout cas, en défaut d'en être, on se comporte comme.


Dernier sanglot

Caché dans le sang
D'une beauté sans dignité
Retrouver le froid d'une rentrée
S'écoulant dans les dernières larmes

Podicule d'une sensibilité écarté
Étouffant sous le gaz d'une vengeance
Que le sang vienne, qu'il trépide, qu'il se repousse
Dans le dernier des jeudis sans semaines

Et leur tiges s'en font, elles aussi
Transparessant à travers les écumes immobiles
Dans toute leur beauté, toute leur fragilité
Mobilier immobile d'une saison sans caresse

Le tapage devient sourd, le monde complet s'en réjouit
Maintenant que le son est devenu plomb, vaut-il mieux s'en ravir
D'une sourdine qui n'arrête pas d'hurler
Que demain serait toujours aussi in-important qu'aujourd'hui

Tigre de glace, œsophage d'acier
Poubelle de fer, compost de rosier
Tous dans la paix, imposé par les rejets
Tous dans la guerre, cette paix mentale
Plus besoin de s'époumoner, l'on a qu'à s'étriper

Plus de se lever, l'on a qu'à se se laisser tomber
La facilité est tellement plus docile
À ce tête-tête s'entrechoque nos ventres
Et dans le coin, le monde s'y entrevoit
Couronné de la chair et du sang des derniers innocents