lundi 18 octobre 2010

Gris ciel et bleu fontaine

Les pas traînent sur le papier, vagues silhouettes de leurs effigies sacrés. Ils sont les gardien du pouvoir, la clé du savoir. Ils s'entrainent, se déchainent à travers l'encre qui leur sert de sang, fluide noir comme la nature humaine. Ils sont le passé et le futur, le présent déchainé dans leur caricature d'intelligence. Ils ne sont que ce que nous mettons sur glace, impression d'un instantané intellectuel, sans discernement pour la réalité ni même les évidences. Ils s'évident de tout vouloir, pour ne laisser qu'une trace morte de leur existence.

Je noirci mes idées sur du papier glacé, glacé de mes impressions erronés et mes propos sans pause. Mes mots ne sont que le reflet de mes yeux, emprisonné dans la noirceur de mes pensées. Je ne suis qu'un ange sans aile ni halo, je suis né sans ces attribut, mais je suis un ange. Maudit par la vie, aimé par mes bourreaux, ils ne veulent que mon bien, car mon bien devient le leur. Récompense d'un univers déserté par la logique des émotions, autant illogique soit-elle.

Et je m'emplis un barris d'espoir, le déversant dans le culot de tous ces gosiers, qui n'attendent que se faire remplir de leurs charabias journalier, ni mensonge ni vérité. Ils se foutent de cela, ils se foutent de la merde, ils se foutent d'en être. Ils ne sont que ce qu'ils sont, rien du tout, et ils aiment cela.

Ils se reposent tranquillement alors que le poison circule dans leurs veines. Venin d'un monde en ayant sa claque de tout ceux qui ne se magnent pas le cul.

Si vous laisser les autres choisir pour vous, la seule chose qui vous reste à faire c'est de vous plaindre.

mardi 12 octobre 2010

Dream until you die

«Without dreams we serve no purpose/Without dreams we walk among the dead» RAGE - Living my dream

lundi 11 octobre 2010

Figure spatiale

Tracer des mots sur le papier pour mieux définir la réalité

d'un instant dépassé par sa propre existence

Et voir dans la lueur d'un soir

Le bonheur d'une vie voué a l'échec

La mort de l'innocence

Blood is the only thing left to blame.

Nous avons tout blâmé:  nous avons blâmé le sexe, l'âge, la nourriture, l'air, le temps, dieu, le diable, les anges, les démons, les pulsions, la raison, l'illogisme, les armes, la guerre, la paix, les humains, les animaux. Nous avons tout dénoncés, à tour de rôle. Mais rien n'y a changé. Alors nous avons blâmé le monde entier, l'univers au complet. Mais toujours rien.

Alors, nous nous sommes retournés de plein fouet, de 360 degrés, pour retomber sur le même problème, mais avec un différent oeil: une vision essayant d'englober tout ce qui a été perçu pendant ce tour d'horizon. Tous les espoirs, toutes les douleurs, tout l'horreur et le bonheur que nous donnons et recevons.

Et ce qui est sorti de tout cela, c'est ce que nous savions tous depuis le début, mais que nous refusions d'accepter: nous sommes la causes de tous ce que nous pleurons, de tout ce que nous désirons. Nous sommes le seul problème qui ne pourrait jamais être résout de nos mains.

La prochaine étape est de déterminer quoi faire de notre race maudite et bénit: la détruire ou la nettoyer? Car c'est cela que nombre de personne voient quand ils pensent à la fin du monde, qui pourrait être perçue comme l'acceptation inconsciente du problème humain.

Je préfère la voir disparaitre au complet, et que pas une seule trace de son existence reste: nous avons assez traumatisé l'univers comme ca.

parlotage dérangeant d'un univers dérangé.

Vitre.
Univers délavés d'un marchand ambulant de plaisir qui se plait a dévêtir d'une pure robe blanche les jaquettes noires de ce monde.
Monroe se roule sur la jennifer d'un marc qui se bat pour sa belle lavande sans savoir que janvier mourra aussitôt que se recouvre mars de nénuphar.

Marie est morte en mai, mais elle revit en septembre. Que douce est son plaisir de mourir les gens d'un age fraternel et fratricide.

Et c'est dans le sang que se boit les derniers bouteilles d'un cru déversé par la montagne d'os. Singulier renforcement de gens dont la seule utilité est d'utiliser le monde a son essieu.

Marche, marche, les douces marches de l'escalier des rêves, ce sont ces jambes qui font rêver les gens qui carburent au sang et qui croit le leur plus puissant que le pinceau ou la plume du faucon. Singulier errage d'un erreur erroné depuis le début du codage. C'est pourquoi le noir du chemin se prétexte un torticolis pour pouvoir descendre la vérité d'un aile bien dessoudé.

Marques. Marseillaises enrobés de filins d'espoir que celui de ce soir serait plus vrai que celui de demain, ou peut-être que hier marquait la fin des arrangements funéraires pour son innocence désaxés qui se camoufle en naïveté.

Et tire le fusil de la jeunesse, que la vieillesse réplique avec une salve de postillons au caractères enfantins, d'une enfance qu'ils se sont effacés puis recréé pour pouvoir tenter de comprendre la couleur de la vision de leurs futurs.

Mais la vitre à travers laquelle ils transfixent le visages de leur dépassés.
Sing to me the sweet song of hell

Les gens hurlent, courent après leurs fantômes
Devançant la traitrise des anges
Ensanglantés et glacés
Refuge des dernières pierres de règnes

Sing to me the bitter taste of truth
And the smell of love and hatred

Leurs murs sont barrés
Leurs portes hachurés de vérités
Leurs vitres fracassés d'hurlements
Douce fin d'un désertique sentiment
Et d'une réalité déchirés
Par les griffes des ans

Giving in to the night
Frightening the scythe
Over an dead sky
Open your eyes and cry

We will
Jamais ne laisser tomber sur le fils
Des ans
Giving in to the end
Sans que dépasse
The last tread of faith
Les anges qui pleurent encore
La morts de l'innocence

Immortelle survie d'une existence
Emprisonné dans le microcosme de l'intelligence

jeudi 7 octobre 2010

Blancs et angoisses

Pourrir le vent
à travers les boisés désertiques
De tous ces anges brisés
Fatigués de leur vies décidés
hurlant leurs mécontentement
Dans la plaines, dans les chants

La pluie s'abat, les abats
Rangés de quilles en proie à la proue
La dérision marque la fureur de la mort
Et d'un coup sûr le couteau meurt
Traversé en son coeur
D'un sein si plein
Que tout l'or du monde peine à le remplir

Et c'est le vent, dans les rangs
Et c'est le sang, dans les gens
Qui se ronge, et qui songe
Et qui se fuit jusqu'à ce que le temps
Parvienne à le dévisager
Douce réflexion d'un temps oublié.