mercredi 13 janvier 2010
Parler au morts
Morts. Froid, silencieux, rigide, glaciale. Dans le vent qui rugit à travers les tombes, le silence n'est pas d'or, il est sans équivoque. À travers la solitude sonore, on peux entendre les dernières plaintes des décédés, les cris des enfants, les pleurs de ceux qui sont condamnés à rester dans le tourment et le regrets.
Dans ce désert sans vie, les croix forment des rangs, tel une armée au repos, n'attendant que les derniers contingents pour commencer à galoper éternellement.
L'on ne peut y fuir. L'atmosphère y est lourd, épais, brume recouvrant les derniers restant du passé d'une race.
Leurs demeures sont lugubres, tous comme ce qu'ils sont devenus à nos yeux. Notre peur est devenu leurs tombeaux, notre dégout, leurs roses. Le refus de l'inévitable nous mènent vers le déchu. D'une façon ou d'une autre, on finit tous pareils.
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