Dans le ciel noir de nuages gris, les dorures des troncs jurent
Dans le noir d'un cinéma, une grue qui s'y penche
S'y déhanche
Revanche, échéance
Une solitude dérivé des réalités immatérielles
Que pour exister, il faut refuser
S'accabler de volonté
Renoncer, à toute volupté
Et dans le vert d'une nuit gazonnière
Quand se pleure la rosé et hurle l'herbe
Empêtré dans le vent
Dérangeant d'une seule lame
Que survive le vert raisonnement
Qui tapissent les tuyaux de la nouveauté
Dans les derniers retranchement, l'on oubli ses larmes
Et leurs cristallines lucidités
Sous le plafond désolant qui détermine nos âges
Derrière la rivière où s'écoulent les ans et les anges
Exister pour refuser, l'on se meure de refuser
Dans cet imagination, la réalisation.
Et dans leur cranes, leurs âmes qui à tout jamais
Repose, non en paix
Mais en respect
Et ce géant parmi les nains, nain parmi les géants
Qui déjà a perdu ses parures
Que lui reste t'il pour lui dire
Que voudra-t-il pour son soupir
La lame ou la flamme, l'oubli ou le repli?
Et dans une dernière bourrasque de sang
Ses mains expirent une nouvelle fois
La dernière volonté de son rang
Rabbin sans jardin, dédain sans certain
Et les pieds marchent toujours, accroché sur leur dernière flemme
Et son existence à jamais dérobé
Lui restera toujours fécond
Une parcelle de décomposition
mercredi 7 octobre 2009
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