jeudi 16 septembre 2010

Les murs blancs recouvrent de leur sang l'innocence des livres empaillés dans cette mascarade de savoir. Les coins enfournent dans leurs noirceurs toute la couleur qui transpirent de l'encre vermeil des ans qui trépassent des cadavres dessinés à la plume et au dactylo.

Dans cette univers morbide de poésie déchirés entre la destruction et la réalité, la vérité et la beauté, les courants trucident dans toute leurs grandeurs les illusions du passé. Et accourent les moufettes homicidaires, puantes de leurs indiscrétions judiciaires et sociales. Leurs rayures bleu et rouges décolorent la vue à leur insus, sur de leur imprévus.

C'est dans cette cacophonie animalière que la francofaunie s'émincit et dépérit, de sa belle mort vierge, vierge de souci, vierge de raison de se battre, vierge de tout ces champs vides qui se meurent à vivre.