samedi 25 décembre 2010

Anges [Innocence ensanglanté]

Born as angels, dying as men.

We are nothing but traitors to ourselves.

Noël religieux, c'était comme cela. Avant. Quand les gens avait comme béquilles mentales la spiritualité dilué sous forme du meilleurs best-sellers de tout les temps. Amen ta bible, l'argent accoure à deux pattes, s'agenouillant avant de prendre place en oignon, pleurant comme tel.

Sardines assourdis par le bon sens des mensonges.

C'est ainsi qu'ils tuaient l'innocence, l'enflammant à coup de dogmes ou la violant par le pouvoir, la violence et le sexe. Religion n'est que pouvoir. Pouvoir plus sur plus de monde. Carnages didacticiel. Prévoir l'arrivé au paradis. En enfer plutôt.

Nous avons rejeté la religion spirituelle pour une autre, plus lucrative: économique. L'amour. Le sexe pur, sans intermédiaire. La violence sans raison. Tout à un prix modeste ou gigantesque, dépendant de la dépravation et du porte-chèque. Pourquoi? Pouvoir. Pouvoir. POWER. Modique prix pour notre innocence.

Car c'est notre innocence qui écope. C'est la première à mourir, sous les coups répétés de la réalité, vicieuse jusqu'au plus profond de notre être. Rien ne lui échappe.

Ignorance is bliss? There's nothing bliss about it. The only true bliss is innocence, and we're thriving to kill it. The sooner the better.

L'enfance violée à coup de maturité. Des jeunes qui ont vécus plus que leurs parents.

Un monde à l'envers. Un monde qui n'a plus de sens, ni de raison.

So, why cry? Live with it.

Fuckers.

Ce qui reste maintenant? Des reliquats d'innocence à couleur de bonbon. Des parfums sentant l'abus de passion. Pour tout définir.

Encore. Toujours.

Mais l'innocence, malgré la cruauté que nous lui faisons perdurer, subsiste toujours.

Hope. That tomorrow will be better than today. That men can change for the best.

Stupidities.

Dans les actions. Dans les paroles.

Que demain ait raison de croire à un renouveau.

Crying. Dying. Forever.

Les innocents, ils le sont discrètement. Sans bruits. Gentiment. Se faisant piller dessus. Les derniers martyres en lices pour un autre carnages philosophiques.

Nature humaine contre la bonté. 1 à 0. 10 à 0. 100 à 0.

999 à 1.

The one we all look up for.

Hope. Kibo. Espoir. Esperanza.

Never give up, seulement pleurer et continuer.

Vivre n'est que souffrance, et un soupçon d'espoir.

Venez y ajouter vos ingrédients.

Et faire perdurer l'innocence.

Il est temps que les anges parmis nous révèlent leurs ailes ensanglantés et nous poussent à en réveiller la saveur. Le goût du sang qui hante notre mémoire, nos cauchemars et nos rêves.

Stop waiting for tomorrow, today we must start to breathe again.

To be alive again. Truly.

Maybe for one time only, to be free.

lundi 13 décembre 2010

Priape, prêcheur désaxement desisté
Nageur à la courbe de la syntaxe
Neurastiquement déboulonné
Ab na tracteur sophiquement medley
Univers à la recoupe du charnier

vendredi 10 décembre 2010

Réalisation

«Où va donc cette fillette fulminant de rage
à travers un champ de fleurs jaunes
qui se couchent à son passage?
La capacité d'une petite fille de cet âge
d'entrer dans une pareille colère est peut-être
le signe palpable que ce pays a encore
Quelque chose dans le ventre.»

Dany Laferrière, "L'énigme du retour"

mardi 7 décembre 2010

L'ange et les demons

Firmament déshérité, lions édenté sous coupe de vin sans paragelisme veroliel sans saouleur conscients de leurs heritage, cicatrice des derniers suppositoires deconciel suppociel.

Canevas d'heterodesillusionisme dénudé d'hargne signalisatrice.

Demain sera aujourd'hui sans le reflet des anges. L'eau en est morte, vive le gange.

Mais la fenêtre n'en est que plus vibrante sous la passion de la soie.

lundi 6 décembre 2010

Mais le vent souffle dans les arbres
Brises d'un ouragan à la plage
Dans les freins d'un dernier dessein
Sans pattes ni l'ange vin

Marcoritides symploiniquement dur
Les mots me parlent, m'entretiennent
Des discours longs comme la paille de la main
Symphorium désylopique déraglionel
Blou bla gla fla comme un bébé qui se confit
Au vilain petit monstre du fond de son lit

Mais l'asile s'alimente de proie
Dans un caractère sans déraciné
Désopilum d'idéaux dégrattecielique
Aux yeux plus grandes que la bouche
Où s'empilent les carcasses des monts
Qui se furnacent tout au long de la carrière

Viliquement dérarsonique
Arsoniquement neurasténique
Taureau à la solde de la moufette
Au milieu des emplettes
Mais le temps est maintenant
À la lettre de briser le bal
À coup de balais libéralement chauffé
Dans toutes ces détritus d'humanité
Aux ventres gras de vérités monétaire
Sans perméabilité financiaire.

Marche à contre-vers

Je ne sais rêver.
Je ne sais que polluer l'univers de mes rêves.

La polluer de réalité, de vérités incandescentes.
L'étouffer les liasses de mensonges et de papiers.
je ne peux que la violer, cette grande innocente.
La vider de son sens, la vider de ses raisons.

Car les rêves sont pour moi cauchemars. Une lumière au bout du tunnel.
Qui m'aveugle de ses phares étincelants de bon sens.
Brisant la pellicule de mes souvenirs, me projetant dans l'avenir.
Un avenir noyé dans l'adversité et la morosité.
Je suis le résultat de toutes mes engeances.

Je ne puis rêver, je ne peux rêver.
Le faire serait de tout sacrifier.
Sacrifier ce à quoi je travaille.
Ce pourquoi je me détruis.
Je ne sais pas rêver.
Ni même exister.

Ce n'est qu'en arrêtant de respirer qu'on retrouve le goût de vivre.
Ce n'est qu'en vivant dans un rêve qu'on ne peut y rêver.
J'espère que cette vérité
N'aura pas sur moi son pied.

Mais le temps est cher, et les papiers sont froids.

À travers l'épaissitude de toutes mes peines
Et la solitude de toutes mes haines
Carrelages de laines, au fond des reines
Je me maudit et trépasse dans le lit
Qui doucement me berce de mes derniers rêves.

L'automne mordant d'un gris de vérité.
Je ne puis le revoir sans vouloir encore exister.
Mirage intextuel dérarsonique d'immitruel
Symphonie burgarlique d'onionisme depassoire
D'une cravachette burette d'estete
Généralité musiralement débossoloire
Environnementalement sanial d'uin finoliate derargoil
Le Livre s'y dérangoil, efoil
Amanite d'un grilur bestrien Chocoloï

****
Pour ceux qui ont déjà la main sur le combiné pour appeler le sana, ce n'est rien de grave, juste un test sur l'écriture automatique sans la limitation des mots.

J'ai encore du chemin a faire, on dirait.

LOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOL

vendredi 26 novembre 2010

Betissiers contextuels

Voyage interstellaire
À travers un espace sidéré
Menace exagéré
Au milieu du placard à idée

Filature. Filant à travers les points lumineux qui s'écoulent dans le sang et le vent, les gens ne font que pale figure, poing d'un sanglant et dernier revendication.

Je me tais, têtu des étaies qui s'étayent sur le long les plages doré du capharnaüm. C'est alors que klaxonne dans le vent les sirènes de sens.

La mort approche. Elle est couleur de belle famille, se sourcille dans les temps comme dans le vent.(je vais devoir trouver ce que veut dire l'image du vent; le mot revient vraiment souvent XD)

gribouillie couleur de vérité à travers les pas ensanglantés.

Les enfants pleurent, lavant un peu d'atrocité dans cet univers anthracite évaporé.
Tandis que les adultes s'amusent de plus belles à tuer leurs enfances à coups de feu et de rage.

mardi 23 novembre 2010

message aux riches emmerdeurs

Maisons, prisons mentales pour détenus perpétuels d'une vie sans détriments. Nous nous sommes emprisonné dans notre bien-être.

Et nous ne voulons plus en sortir.

Nous devrions avoir honte. Honte de nous-même. Honte de rester cacher tandis que d'autres tentent de changer les choses. Honte de les voir mourir sans que nous bougeons le petit doigt.

Nous devrions avoir honte de ne pas avoir remarqué plus tôt que tout allait de mal en pire. Mais surtout, ce que nous devrions le plus avoir honte, c'est de n'avoir pas lever le poing dès que le monde l'a remarqué.

Maintenant, c'est nous, et c'est la génération nouvelle qui a hérité de votre marde. Vous ne l'avez peut-être pas chié vous-même, mais vous ne l'avez pas ramassé, vous n'avez pas tenté d'y changer quelque chose.

Bientôt, bienvenue dans un enfer sur terre. Gracieuseté de vous, chers baby-boomers, boomerangs de la marde.

Regardez vos enfants et vos petits enfants se démerder dans un monde foutu en marde, alors que vous êtes là a vous faire poupouner, avec vos millions en banque et vos cœurs dans vos estomacs.

Vous me donner envie de dégueuler.

mardi 16 novembre 2010

Feu de dépassement.

Circulation mentale.

Une heure a n'en plus chambarder.

Frein philosophique, s'enclenchant au dernier croche.

Et apprend du coup la réalité de l'asphalte
Et le froid de la mort émotionelle
Que donner pour retourner
Avant le vol plané

Sursaut de sang dans les veines
Circulant maintenant entre les craques du béton
Dans les abysses des rangs
Suplombant les champs
de l'innocence

Le liquide maintenant nourrit à la paille des millions de gens
Paralysé par l'effacement de leurs rêves
Et s'en revêtent
comme un manteau d'or et de rang

lundi 15 novembre 2010

Nostaligi[qu]e du départ

Partir.... La nostalgie du départ. Celle de se sentir bien là où on est, face a la volonté d'avancer, de faire changer les choses...

Toute place est une cage. À force de l'explorer, l'on en connait les coins et les décombres. Et on s'y sent bien. On y reconnait chaque bareau, on y voit chaque animal, emprisonné tout comme soi... c'est une bonne choses. Mais celle cage finit aussi par devenir psychologique.

Tout problème ayant rapport aux rapports diverses avec l'extérieur est le reflet de problèmes intérieurs.

Que j'ai une "écoeurantite aigu du monde", comme le dit une de mes amies, souleve le fait que je suis écoeuré des choses à l'état présent. J'ai besoin de mover.

Voir d'autre places. Apprendre d'autres réalités.

J'ai perdu ma soif d'apprendre. Cette joie de se coucher moins idiot, réellement.Peut-etre parce que on est rendu au stade de mettre en pratique, plus de connaitre de nouvelles choses.

Je m'en crisse du théatre. Totalement.

J'ai besoin d'un n0uveau terrain de pensée. D'une nouvelle réalité à déconstruire et rebâtir. J'adore cette vill[ag]e, mais je me suis emprisonné moi-même dedans.

De partir ou de rester, quand les deux vous amenent à vous déchirer..... «Between two evils, pick the one you never tried before.»

Bientot, live de la ville, d'une ou d'une autre.

vendredi 12 novembre 2010

Angelot de sables

Paix
Morceau déraciné de réalité
Invariable bâtard de la tranquillité des maux

Comprendre
Semblant d'intelligence invectoriel
Perché sur la traitrise des sens.

J'ai un problème avec les anges. L'image est forte, détruisant tout sens intérieur.

La beauté des anges. Leurs innocences. Dernier reflet de ce qui, finalement, fait de nous des êtres humains.

L'humanité.

Maudit soit celui qui fait couler le sang des anges.

Et qui en piétine l'innocence de leur mépris.

Approchez, bêtes de foire. Votre heure démange de se donner la chance de dévorer vos dernières ressources psycho-coincidental.

Et les gravats s'accumulent dans les cours à scrap des automnes matinals dérangé.


jeudi 11 novembre 2010

Hurle le vent et déchire la tempête

Es musicum disparatum
Le mal-être n'est que passager
Concitoyen concalcitrant d'un univers conifié
La connerie justifie notre stupidité
Notre stupidité justifie leurs actes
Leurs actes justifie notre santé
Elle qui sacre le camps au plancher
piétiné par tout ces mordus
De la logique et du sens
Sensible illogique
à la raison des sens

Craque de lumière
Au bout des seins
Cachés des sens
Par le derniers
Des retraités
D'un gros bon sens
Sens ni noirceur

Sept
le chiffre recalcitrant
Qui ne fait que citronner
Ses voisins de chambre

Rouge sept bleu vert vermeil orange organe rouge douze

Pénétration directionnel si il le peux
S'il le doit
Même dans le dernier des rangs
Terre bétonneuse et sans selle
Celle sans d'elles

Carré obscurcis par les magnitudes de sangs
SS
SEDR
WEWADFCZX
ererrret425fse35qt

Mascarade d'un univers sans pardon
Sans amour ni ambition
Embarrassé de son entourage
entouré de ses imbécilisages

Sages imbéciles
Ils ne veulent qu'oublier leurs humanité
Humainement stupide
Scientifiquement dérangé
Religieusement stupidisé
Le déclin d'un empire
Qui s'y croit encore

Débridé, d'un univers, déchiré

Embraser le ciel
Paille a la main
D'un coup vermeil
D'une coupe de sang
relique des temps agées
De gens oubliés

Sur-mise des ans
Sur la terreurs des fléaux passés
Les murs s'entrechoquent de leurs vent
Dents aiguisé à la pointe de la haine
déchainé entre port et bateau
Un univers à la dérive
Un continent en train de sombrer

Le mal, d'un orchestre en pleine possession
De leurs ancêtres
Opinion dépassés par leurs propres préjugés
Chargé à blanc de reliquat d'insensibilité
De haine et de subtilité
Atroce
Image flambant d'une carte postérieure

Dérision subtile d'un univers dérangé par sa propre existence. Malade d'envie à la mort des autres, ils s'enferment dans le chapiteau de la folie, s'embarrent dans leurs restes d'existence. Celui qui tente de vivre finir toujours par trouver la mort. Celui qui survit, à t-il déjà été vivant?

Absolution condamnable
D'un péché inconditionnel
Hurlement, des saignements
Et un dernier jugement
Sur les pauvres et les parasites
D'un univers en pleine subsistance

Les murs blancs l'entourent, le détournent de son masque. la folie en est réparatrice, et la vie meurtrière.

Vivre et mourir la vie des hommes
Dans la sagesse des morts
Et les pépins d'une pomme
D'or et de savoir
Connaissances amenant à la chute

Illuminé d'une monde en train de s'éteindre. Pour quelle raison est-il la? Pour quelle facette se pourvoit-il?

Le sable en enleve toute trace, et le temps tout souvenir.

mardi 2 novembre 2010

Ce ciel si bleu, je veux l'arracher. Ce ventre si plein, je veux le vider.

Et que rien ne subsiste.
Pas même l'ombre d'un espoir, ni le poil d'une conscience.

C'est dans ces camps, champs d'abandon
Que se coule le fiel et le repos du reput
Sans se questionner sur le torrentiel d'une accréditation
Et le museau d'une sérénade
Se plisse en sentant la sueur
Tachés de cruauté et obscurcis
Des restes de l'humanité
Qui continu à se désagréger
Dans ces coquilles en formes d'humain

Et c'est demain, toujours demain
Que se passera le flambeau de l'espoir
Et ce sera toujours après la prochaine passe
Qu'on l'allumera enfin.

Le potentiel d'un sang qui a oublié son corps
Et d'un ange qui dès sa naissance
s'est fait coupé les ailes à coups de réalité.
Mort et enterré dans le trépas de nos vérités

Carotide d'un aorte centrale

Intellectuel dérangé en train de fomenter sa pensée.

Lumières sur un parchemin de serres et de sang.

Qu'une dernière languée pousse à courir sans s'enfuir.

Le monde est mort. D'une belle mort. De la mort que nous voulons tous. Celle qui n'arrive jamais. Elle n'est vieille que de nom, et c'est dans son cran que se pousse les derniers pissenlits du bon sens colérique.

Et les murs sont plus blancs que jamais, emprisonné dans un pyjama sans imprimé ni condiment. Que se travestisse les ages pour que demain, s'agenouille d'un air pitoyé l'allure déraciné d'une cingée dérangé. Cinglé cinglitude d'angleterre sans angles graves ni aigus. On pousse les aigles à arithmétiser leurs vols de facon à promouvoir le plumage des anges sans terres ni couronnes.

Dépassement prématurés de ceux qui ne sont par encore né dans les cavernes d'ors et d'ébènes sourcillant tout la logique d'un génocide intellectuellement véhément sans réciprocité de la part du physique brailleur. Le monde, ce monde, du monde qui se cache pour mieux se retrouver, perdus dans les cylindres de la vérité qui met son moteur en marche pour mieux pouvoir broyer ce qui reste de l'intellectuel paresseux mais conscient.

Qu'on se le dit ce n'est pas qu'on a une tête qu'on sait s'en servir. Elle ne sert qu'à déraciner jusqu'au plus profond des cadets de nos soucis, alors que leurs aieux jouent à qui veux mourir dans les tranchés de cette puanterie cadette d'une fourmi deraciné d'une souche qui n'en peux plus de s'émerveiller de la vitesse de la destruction puéril de son existence maudite par sa sainteté.

Je m'en vais dans le fond de l'enfer, c'est là que réside le passage vers le paradis éternel.
Enfer d'un univers à peine perdu dans son lavage de linge en famine, ceci n'est pas un exercice.

C'est un appel à l'abandon.

Ceci ne l'est pas. Ceci est un appel, ceci est un regret. Ceci n'est pas un exercice.

Pour vous.

Le soleil me sourit de plein gré, son ventre engraissé de sentiments.

Ceci est un exercice. Ceci ne l'est pas. Ceci n'est pas cela. Cela est-il dernièrement marqué?

Pisse donc desssus, qu'on puisse l'engranger dans les souvenirs de la conquète.

Je m'éteins du soleil plein la tête, une larme têtant le passage de la carabine à travers ces chairs si voluptueuses qui se coursent autour de mon esprit.

MAis le pied s'en prend le plein potentiel d'un soleil à peine déraciné.

Cela n'est pas un exercice. Mais vous êtes des pantins tout de même.

lundi 18 octobre 2010

Gris ciel et bleu fontaine

Les pas traînent sur le papier, vagues silhouettes de leurs effigies sacrés. Ils sont les gardien du pouvoir, la clé du savoir. Ils s'entrainent, se déchainent à travers l'encre qui leur sert de sang, fluide noir comme la nature humaine. Ils sont le passé et le futur, le présent déchainé dans leur caricature d'intelligence. Ils ne sont que ce que nous mettons sur glace, impression d'un instantané intellectuel, sans discernement pour la réalité ni même les évidences. Ils s'évident de tout vouloir, pour ne laisser qu'une trace morte de leur existence.

Je noirci mes idées sur du papier glacé, glacé de mes impressions erronés et mes propos sans pause. Mes mots ne sont que le reflet de mes yeux, emprisonné dans la noirceur de mes pensées. Je ne suis qu'un ange sans aile ni halo, je suis né sans ces attribut, mais je suis un ange. Maudit par la vie, aimé par mes bourreaux, ils ne veulent que mon bien, car mon bien devient le leur. Récompense d'un univers déserté par la logique des émotions, autant illogique soit-elle.

Et je m'emplis un barris d'espoir, le déversant dans le culot de tous ces gosiers, qui n'attendent que se faire remplir de leurs charabias journalier, ni mensonge ni vérité. Ils se foutent de cela, ils se foutent de la merde, ils se foutent d'en être. Ils ne sont que ce qu'ils sont, rien du tout, et ils aiment cela.

Ils se reposent tranquillement alors que le poison circule dans leurs veines. Venin d'un monde en ayant sa claque de tout ceux qui ne se magnent pas le cul.

Si vous laisser les autres choisir pour vous, la seule chose qui vous reste à faire c'est de vous plaindre.

mardi 12 octobre 2010

Dream until you die

«Without dreams we serve no purpose/Without dreams we walk among the dead» RAGE - Living my dream

lundi 11 octobre 2010

Figure spatiale

Tracer des mots sur le papier pour mieux définir la réalité

d'un instant dépassé par sa propre existence

Et voir dans la lueur d'un soir

Le bonheur d'une vie voué a l'échec

La mort de l'innocence

Blood is the only thing left to blame.

Nous avons tout blâmé:  nous avons blâmé le sexe, l'âge, la nourriture, l'air, le temps, dieu, le diable, les anges, les démons, les pulsions, la raison, l'illogisme, les armes, la guerre, la paix, les humains, les animaux. Nous avons tout dénoncés, à tour de rôle. Mais rien n'y a changé. Alors nous avons blâmé le monde entier, l'univers au complet. Mais toujours rien.

Alors, nous nous sommes retournés de plein fouet, de 360 degrés, pour retomber sur le même problème, mais avec un différent oeil: une vision essayant d'englober tout ce qui a été perçu pendant ce tour d'horizon. Tous les espoirs, toutes les douleurs, tout l'horreur et le bonheur que nous donnons et recevons.

Et ce qui est sorti de tout cela, c'est ce que nous savions tous depuis le début, mais que nous refusions d'accepter: nous sommes la causes de tous ce que nous pleurons, de tout ce que nous désirons. Nous sommes le seul problème qui ne pourrait jamais être résout de nos mains.

La prochaine étape est de déterminer quoi faire de notre race maudite et bénit: la détruire ou la nettoyer? Car c'est cela que nombre de personne voient quand ils pensent à la fin du monde, qui pourrait être perçue comme l'acceptation inconsciente du problème humain.

Je préfère la voir disparaitre au complet, et que pas une seule trace de son existence reste: nous avons assez traumatisé l'univers comme ca.

parlotage dérangeant d'un univers dérangé.

Vitre.
Univers délavés d'un marchand ambulant de plaisir qui se plait a dévêtir d'une pure robe blanche les jaquettes noires de ce monde.
Monroe se roule sur la jennifer d'un marc qui se bat pour sa belle lavande sans savoir que janvier mourra aussitôt que se recouvre mars de nénuphar.

Marie est morte en mai, mais elle revit en septembre. Que douce est son plaisir de mourir les gens d'un age fraternel et fratricide.

Et c'est dans le sang que se boit les derniers bouteilles d'un cru déversé par la montagne d'os. Singulier renforcement de gens dont la seule utilité est d'utiliser le monde a son essieu.

Marche, marche, les douces marches de l'escalier des rêves, ce sont ces jambes qui font rêver les gens qui carburent au sang et qui croit le leur plus puissant que le pinceau ou la plume du faucon. Singulier errage d'un erreur erroné depuis le début du codage. C'est pourquoi le noir du chemin se prétexte un torticolis pour pouvoir descendre la vérité d'un aile bien dessoudé.

Marques. Marseillaises enrobés de filins d'espoir que celui de ce soir serait plus vrai que celui de demain, ou peut-être que hier marquait la fin des arrangements funéraires pour son innocence désaxés qui se camoufle en naïveté.

Et tire le fusil de la jeunesse, que la vieillesse réplique avec une salve de postillons au caractères enfantins, d'une enfance qu'ils se sont effacés puis recréé pour pouvoir tenter de comprendre la couleur de la vision de leurs futurs.

Mais la vitre à travers laquelle ils transfixent le visages de leur dépassés.
Sing to me the sweet song of hell

Les gens hurlent, courent après leurs fantômes
Devançant la traitrise des anges
Ensanglantés et glacés
Refuge des dernières pierres de règnes

Sing to me the bitter taste of truth
And the smell of love and hatred

Leurs murs sont barrés
Leurs portes hachurés de vérités
Leurs vitres fracassés d'hurlements
Douce fin d'un désertique sentiment
Et d'une réalité déchirés
Par les griffes des ans

Giving in to the night
Frightening the scythe
Over an dead sky
Open your eyes and cry

We will
Jamais ne laisser tomber sur le fils
Des ans
Giving in to the end
Sans que dépasse
The last tread of faith
Les anges qui pleurent encore
La morts de l'innocence

Immortelle survie d'une existence
Emprisonné dans le microcosme de l'intelligence

jeudi 7 octobre 2010

Blancs et angoisses

Pourrir le vent
à travers les boisés désertiques
De tous ces anges brisés
Fatigués de leur vies décidés
hurlant leurs mécontentement
Dans la plaines, dans les chants

La pluie s'abat, les abats
Rangés de quilles en proie à la proue
La dérision marque la fureur de la mort
Et d'un coup sûr le couteau meurt
Traversé en son coeur
D'un sein si plein
Que tout l'or du monde peine à le remplir

Et c'est le vent, dans les rangs
Et c'est le sang, dans les gens
Qui se ronge, et qui songe
Et qui se fuit jusqu'à ce que le temps
Parvienne à le dévisager
Douce réflexion d'un temps oublié.

jeudi 16 septembre 2010

Les murs blancs recouvrent de leur sang l'innocence des livres empaillés dans cette mascarade de savoir. Les coins enfournent dans leurs noirceurs toute la couleur qui transpirent de l'encre vermeil des ans qui trépassent des cadavres dessinés à la plume et au dactylo.

Dans cette univers morbide de poésie déchirés entre la destruction et la réalité, la vérité et la beauté, les courants trucident dans toute leurs grandeurs les illusions du passé. Et accourent les moufettes homicidaires, puantes de leurs indiscrétions judiciaires et sociales. Leurs rayures bleu et rouges décolorent la vue à leur insus, sur de leur imprévus.

C'est dans cette cacophonie animalière que la francofaunie s'émincit et dépérit, de sa belle mort vierge, vierge de souci, vierge de raison de se battre, vierge de tout ces champs vides qui se meurent à vivre.

mercredi 11 août 2010

Vérité sinueuse

Le sang qui coule dans nos veines est celui versé depuis depuis des millénaires. Nous sommes les descendants des vainqueurs, mais c'est le sang des perdants qui coulent dans nos veines, ce sang coulé par les mains de nos ancêtres.

Le monde oublie le prix de notre existence, ce prix que personne ne veut payer mais que tous veulent collecter. Et ceux qui comprennent cette vérité, on les crucifie ou les adore, dépendant de la façon qu'ils l'abordent. Ceux qui sont prêts à envoyer des gens pour continuer cette vérité sont vénérés, alors que ceux qui décident d'eux même de suivre cette voie sont poursuivis, chassés et détestés.

Pourquoi? Parce qu'il est devenu normal pour nous de préférer sacrifier d'autres que nous mêmes, et de sauvegarder sa propre vie a tout prix. Se sacrifier soi-même n'est plus normal (s'il l'a déjà été). Mais on préfère abandonner le monde à leur sort plutôt que de les protéger, quittes à faire couler notre sang dans cette terre déjà si rouge... Si l'on doit passer de l'autre côté du grand voile, faut mieux le faire de la façon qu'on le veuille.


Vaut mieux mourir la face en l'air en regardant l'univers que mourir la face par terre en contemplant sa propre misère...

jeudi 3 juin 2010

Anges démoniaques

Les anges se cachent sous des allures de démons, car l'innocence est une vertu que l'on s'éfforce à détruire.

Mais l'innocence subsiste toujours. Sinon, comment appeler cette foi pratiquement aveugle en la race humaine que nous avons tous, qu'on le veuille ou non? Si ce n'est pas de l'innocence, ce serait de l'espoir, mais l'espoir n'est qu'un rêve pour le lendemain d'un aujourd'hui déjà trop brisé par notre propre race.

Nous sommes tous innocents. Enfin, pas vraiments. Cette innocence n'est pas celle, pure, que l'on cherche à étouffer, dès le berceau, mais une latente, qui se révèle durant les épisodes les plus durs de nos enfers.

L'humanité s'accroche à ce dernier morceau d'innocence, de pureté, car elle se sait condamné. Nous sommes voués à payer pour tous les torts que nous avons fait, eux avant nous, mais cela ne saurait tarder.

Et j'espère avoir tort. Vraiment.

lundi 24 mai 2010

To dream or to scream, that aint the question.

La question, si on la connaîtrait, ne serait d'aucune importance. L'important serait la réponse.

Une réponse qui viendrait des entrailles de nos pensées, une pensée qui ne ment qu'à elle-même.

Et le temps passe. Le temps file et se défile, le temps passe et nous dépasse. Et l'ennuie prend la relève de l'enthousiasme, surpassant l'attente d'une nouveau lendemain.

Les souliers accroché sur le murs, tel des bibelots nous rappelant la futilité de nos pas, de nos gestes.

Et ce verre rempli d'alcool, doux souvenirs de temps qui semblent de plus en plus lointain, malgré l'éphémérité d'un mois passé en toute attente.

Que cherche-je dans les tréfonds de la noirceur humaine, une lumière ou un moyen de fuir?


Seul le temps le dira, scellé entre deux morceaux de scotch-tape....

vendredi 7 mai 2010

Caresses d'une vie désabusé

Le ciel hurle dans son sang
Les vents qui caresse le temps
D'une dernière plongée
dans l'abime des pestiférés

Quand se rejoint entre les âmes
La surprise d'une défaite imminente
Sensibilisé par toute ces morts
Qui illuminent la nuit

Et les canettes s'empilent
Et les bouteilles se cassent
Tout au fond, toujours bon
Goutant le sang qui perlent de nos doigts

Et dans un dernier sursaut
Nos yeux deviennent couleurs sang
Un avenir pour ceux qui n'en n'ont jamais eu
Dans la violence et l'ignorance

Mais mes mots s'emmêlent et se démènent
Dans l'abime des émotions
Où hurle le sang, toujours

Quel est ce vent qui fouette les gens?
Quelle est cette lueur qui éclaire les cœurs enterré?
Quelle est cette ombre qui cachent la lumière
De nos yeux déchirés entre réalité et illusions?

Quel est ce vent qui nous détourne de la lune et du soleil?
Quelle est cette rumeur qui nous poursuis et nous salis?
Pourquoi est-il ainsi
Que le monde ne veule pas mourir
Quand ils tuent joyeusement
Les racines d'un espoir lointain?


La lumière au loin dans le tunnel de nos âmes
N'est que la réflexion de la naïveté de nos cœurs
Et dans le silence suivant la réalisation
L'univers tout entier pleure
Pour le sort de ceux qui n'ont jamais
Voulu exister

dimanche 28 mars 2010

Confession acadabrantes

Fais un bout que j'ai pas écris, je le sais. Je me suis perdu pendant un bout dans ma vie, fuyant les illusions qui me rattrapaient en me cachant dans d'autres.

Exister n'est qu'une part de l'équation, mais de temps à autre, c'est déjà trop. Après avoir vu ce qui se passe de l'autre côté de la clôture, on est attiré à rejoindre ce monde dans lequel l'on se sent si bien, même si cela veut dire sauter ladite clôture et passer complètement de l'autre côté, sans se soucier de ce qui reste de l'autre bord.

Et souvent, on ne se rend compte qu'après qu'on aurait pu très bien faire que contourner la barrière jusqu'à arriver à un passage grand ouvert qui lie ces deux mondes, le tien et leur, ensemble. Mais lorsqu'on s'en rend compte, il est d'habitude trop tard. Le temps qu'on comprenne qu'on avait pas besoin de tout abandonner pour pouvoir faire parti de ce monde est souvent ce qui tue l'espoir de retourner par cette entrée, qui est dans les deux sens, en fin du compte.

Mais j'espère m'en être rendu compte assez vite pour pouvoir sauver la peau de ces deux mondes qui, chacun à leur manières, m'attire et me repousse. Le seul bout dur qui reste à l'instant à l'horizon est la perspective de devoir alimenter deux feux, chacun de leur propre côté de cette limite, à distance égale de ce passage qui lui, n'est éclairé que par des présomptions et des ready-made d'idées et de plaisirs.

J'essaye de pas trop y penser, car j'ai l'impression que ce bout de chemin sera comme les dernières pentes d'une montagne: ne se focuser que sur le prochain pas, en espérant qu'on est sur la bonne voie.

Il faut bien un peu d'espoir aveugle pour contrebalancer la dureté de la réalité dans lequel nous voyageons.

mardi 16 février 2010

Hérésie comique

Sacré fin de semaine qui vient de passer. Jeudi soir, départ plus tôt que prévu, ce qui fait que j'ai foxé mon cours de video. Puis, show de Boulimik Foodfight vendredi soir. Après quelques complications, after-party chez Dave.

Le lendemain, Metalfest avec Quo Vadis en tête d'affiche dont la qualité a baisser d'une coche, à cause du nouveau chanteur qui est même pas capable de chanter Silence Calls the Storm correctement. Puis, after-party chez Dave, encore.

Début apres-midi du dimanche, départ vers gaspé. Hier, resté chez jenny que de toute facon, je manquais mes cours.

Et la chu dans la marde. 1 travail en retard pas faite, un pour demain que je me rappelle plus, et un exam vendredi apres-midi en courants dont j'ai manqué la révision générale. Riez si vous voulez, je suis en train de faire pareille.

Et souhaiter moi merde svp. J'vais en avoir de besoin

dimanche 7 février 2010

Aux Saints et aux Colts

Rues
Mal famés
Carrousels
Dérangées
Rotation en plein danger

Une marche funèbre en pleine célébration
Situation ardente, sans charbon
Le délire d'un horizon, au bout du ballon
La comète s'en allant vers d'autres stations

La réunion, sensation
Le vide semble plus plein
D'émotions
Et pourtant, la défaite est toujours dérangeante

Le duel, sonore et compté
Ne durera que la largeur de la journée
Tant qu'on aurait payé ses respects
En oseilles comme en bonnets

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Inspiré par une tournure de phrases d'une amie à propos du Super Bowl qui a lieu a soir. Et à ceux qui se demandent, je trouve stupide des personnes qui courent après des ballons. Si tu veux rentrer dans quelqu'un, rentre dans la police, et assurer toi avant qu'elle ne se tassera pas XD (sans mauvaises intensions :P)


mercredi 13 janvier 2010

Parler au morts


Morts. Froid, silencieux, rigide, glaciale. Dans le vent qui rugit à travers les tombes, le silence n'est pas d'or, il est sans équivoque. À travers la solitude sonore, on peux entendre les dernières plaintes des décédés, les cris des enfants, les pleurs de ceux qui sont condamnés à rester dans le tourment et le regrets.

Dans ce désert sans vie, les croix forment des rangs, tel une armée au repos, n'attendant que les derniers contingents pour commencer à galoper éternellement.

L'on ne peut y fuir. L'atmosphère y est lourd, épais, brume recouvrant les derniers restant du passé d'une race.

Leurs demeures sont lugubres, tous comme ce qu'ils sont devenus à nos yeux. Notre peur est devenu leurs tombeaux, notre dégout, leurs roses. Le refus de l'inévitable nous mènent vers le déchu. D'une façon ou d'une autre, on finit tous pareils.

jeudi 7 janvier 2010

Fin du monde, une ptite grenade avec ca? Sans goupille s'il vous plait

l'on se ment, l'on se torture, l'on se jete aux lions pour notre propre plaisir. Drole de peuple qui tue les siens pour mieux procréer leurs système d'esclavagisme mental. Logique, l'être humain? Même dans sa raison, l'homme est illogique.

Bon, j'avais commencé mon premier texte blogal de l'année comme cela, mais l'inspiration m'a manqué en cours de route. Faut dire, ca finit par etre ennuyant de toujours gueuler contre sa propre race, mais que voulez vous? On est toujours autant stupides.

2010. Vous rendez vous compte? On est déjà en 2010!! La fin du monde, c'est dans juste deux ans!! OH NONNN!!

Mais faut pas paniquer pour autant. Si la fin du monde arrive vraiment dans la fin de 2012, ce ne sera pas à cause des mayas ou de Astonadimus (comment qu'il s'appelle encore le gars? ah oui, Nostradamus. J'étais proche, non?). Si la fin arrive, ce sera à cause du l'insconcient social de l'humanité (et surement aussi de l'insconscience de l'humanité, mais ne divaguons pas).

Écoeuré d'écrire, va finir dans le prochain post.