mardi 24 novembre 2009

Allégorie métoricienne

C'est l'histoire d'un enfant. C'est l'histoire d'un homme. C'est l'histoire d'un peuple, d'une société, d'une civilisation.

C'est l'histoire d'un dieu.

L'on s'en rappelle car l'on ne l'a pas laissé mourir. Son sang coule toujours dans nos veines, son sang baigne toujours dans nos eaux. Car nous ne pouvons le laisser mourir. Nous ne devons pas.

Et le cri, l'hurlement se fait toujours entendre, plus fort, plus loin, plus poignant, plus sanglant. L'on se fit à son onde pour le suivre, le rejoindre. Il est l'âme de tous, et la mort d'un futur qui de toute façon n'aurait jamais pu exister.

Mais alors pourquoi, pourquoi pleurons-nous? Pourquoi ne fuyons-nous pas? Que se passe-t-il entre ses mots balbutié dans l'étouffement et nos vies si pleine de non-sens? D'un seul homme, tous se mettent à courir, d'un seul homme, tous se mettent à mourir. Et au milieu de cette foule, emporté par la masse, nos cerveaux peinent à comprendre la logique de nos actions.

Car quelles raisons seraient pour sacrifier des millions de vies pour une personne dont l'existence reste un énigme?

L'âge de la raison est passé, mes chers frères. Bienvenue dans l'âge de la terreur.

La terre du milieu est ici. Pas besoin de chercher bien loin, regarder dans votre cours, cela ne prendra pas bien longtemps.

mercredi 11 novembre 2009

fuite tendancielle

Je suis habitué de courir après les rêves, je m'y suis habitué.

Car s'y j'arrêterais, c'est que je les aurais tous rattrapés
Lueur
Transcendant le ciel
Découpant la mer
Le paradis dans tout sa beauté

Une pétale s'y repose.

Les champs se coupole et fanfaronne
S'y déguisant et s'y chantant
Tournoyant, s'enfuyant
D'une douce main reposée

La beauté s'y cache d'un air gêné.

Pourtant caractériel, pourtant désirée
Désirable d'une belle chevelure de mousse
Portant les anneaux de l'immortalité
L'immoralité pourtant tellement sage

Y tendre sa main, y recueillir les grains empoisonnés.

Et le murmure s'y fait telle un songe
Les caresses tournoyant autour des feuilles enracinantes
Le matelat y est doux et fort, dormir ne ferait que la gaspiller
Cette sensation qui l'envahit telle un ange

Tout est si calme, la tempête n'est jamais arrivé.

à travers les embranchages, la naissance est annoncé
Deux coups de pinceaux exactent le compte
Le bruissement dans la manche, le vent dans les rangs
Le sourire toujours plus grand que la réalité

La plongée s'y fait si doucement, les vagues en brisent la silhouette.

Et dans le ciel s'enfantent les dernières âges.

La noirceur s'est dissipé, le bonheur retrouvé
Une coupe de vin, un dernier dessein
Une dernière larmes, un dernier charme
Le soupir qui brise le silence du vent

La noyade y est toujours aussi doux.

Et dans les bulles qui fuit vers le fond
Le reflet de l'enfant tout juste né
Seul parmi les champs d'oseilles et de blé.
(attention, écriture automatique. ce qui suit peut ne pas faire de sens
lire à vos risques puérils)

c'est cette dernière phrase, ce dernier mot qui blesse le plus dans le labyrinthe des horreurs qui trécoulent sur le pendentif des relaches. Et dans le sécrétariat déshumainement débaptisé réalité, l'on attend en fils une conversation qui se relachera quand demain leguera sa place à hier et que l'hiver sera toujours plus encombrant que le fils de religion qui s'écrache et s'arrache les derniers sanglots de leurs dieux maudits. Caractérisant les manques de bras et de ventre, travaillant pour la reconstruction d'une plage de feux qui cachent les horreurs torrentielles des confins matérielles, l'on se dirige vers la fin, le dirigeable prêt à cracher son petard, a incendier la mer et écraser les montagnes.

Sur le devant un cheval, sur le derrière un postérieur, tout aussi secret que leur dernière promenade. L'on se murmure à l'oreille, et l'on se vante des conquêtes appréciés par les gens du postérieur, ceux de l'intérieur et même ceux qui ne veulent que des dessinateurs. Pourquoi se vouloir à soi-même quand son intello le fait si bien? Si dans le creux de la vallé, la naissance s'y fait naitre, la mort doit s'y rendre pour baptiser les nouveaux nées avec son sceptre de sang et de caillot. Peu-être aussi dans la rage qui l'effleure et demeure, l'on se doit de batir une forteresse de glace et de sens, sans peut-être pour une fois y verser du sang et du vin, dans la crypte ou tout est né.

Mais le soleil s'en fait toujours plus forts, et les images en masses se cachent les unes des autres, cache-cache intérieur. La dorure s'en prend à la noirceur, non pas pour la faire fuir, mais pour l'embrasser. De tout son sens, le soir fait place au midi, et le matin, indigné, s'en va bouder dans le coin de la lune pendant que le soleil se proclame destructeur et menaceur. Peut-etre voulaient-ils toujours devenir un, alors que le schisme qui partour le ciel se range dans le sang coulé depuis le debut du fini et de l'infini, toujours inachevé. Le dernier scarabée est déjà tombé, le dernier tombeau scellé. Et dans l'horreur du cri levant, l'on se fige avant de mourir, un sourire béant dans la face.

La clôture qui nous enfermaient s'etait enfin brisée, et dans notre débauche nous nous sommes rendu compte que le dernier des anges n'avait pas voulu de la mort mais l'assonbrissement des gens parcouru son sang et son rang.

Et maintenant nous nous infiltrons de l'autre côté de la rue, du mausolé des âmes.

Gloire à celui qui nous à créé, pauvre crétin, il n'a jamais su quelle connerie il a engendré.

Mais les monts s'empilent et les plateaux dérangent. Dans le nouveau monde des hommes, les femmes ne sont toujours pas présente. Dans le monde des femmes, les homme sont tout autant dieux que rivals, déesses qui ont refusé de reproduire l'erreur d'une sibylle amoureuse. Les hommes ont du cran, dit-elle. Ils ne savent juste pas quand l'arrêter. Et ces lumières, si allechantes, qui dansent et parcourent les silhouettes des monstres métalliques, ne sont-ils pas découvreur de nouvelles horreurs?

Dans un sanglot criant, l'aigu hurlement des ans se mêlent aux dernières plaintes animales, et alors que l'on trucide froidement nos dernières pulsions bestiales, l'on se cachent les yeux et se bouchent les oreilles, la bouche grand ouvertes dans un dernier sursaut d'espoir.

Car on ne peut pas vivre sans passé, mais l'on peut toujours exister sans futur.

Et dans le dernier tutoyement du vent, la caresse se métamorphose en gifle, et d'un seul homme, tout ce qui était éternel tomba.

Et l'on se trouve désormais sans tutelle ni vignes, les ruines qui s'entourent de champs de blé et de vent.

vendredi 6 novembre 2009

Massacre assagi d'un monde dépravé
Douleureuse blessure d'une guerre mentale
Invasion sans invitation d'une dépravation virale
Terrorisme, le terreur visitant en touristes

Dans l'absolu, irréalité
Immatérialité, imbécilité
Éther s'échappe du ballon, s'étouffe dans votre masque
Que diriger maintenant que tous les contrôles ont pris le bord?

Et l'on se plaint, et l'on se craint
On divise, revise, sévis, dévit,
Crainte, feinte, plinthe, dinde
Nous nous crevassons dans le glacier

Et fuite, dans le carnage qui recouvre et découvre
Dans les couleurs se teigne un nouveau rang
Le sang ne fait que s'enfuir, pour mieux l'engloutir
Dans une montagne d'anges, les démons s'étranglent

Et l'on n'oublie pas les rongeurs, courant de leurs fines pattes
rejoindre le festin humains, videurs, plongeurs, cuisiniers
D'une nouvelle partie de ce spectacle bouleversant mais amusant
Les rires des gagnants s'échouant sur les carcasses des perdants

Caractériel caractérisé par leurs propres caractères
Nous nous en voulons de ne pas en vouloir plus
Et alors, dans un cri d'enfant, l'on décide que d'être grand
C'est d'avoir tout à l'instant présent

Et la fuite recommence, démence
D'un monde déjà porté sur la déchéance
Et l'on se pleure, et l'on s'ignore
Entranché dans ce monticule de déssicant

Et pourquoi vouloir toujours
Alors qu'on ne doit pas vouloir ce qui appartient au autres?
Pourquoi se battre pour gagner
Ce qui est à travailler?
Tant d'irrégularité, de singularité
Pour un monde qui nous empêche d'exister

Je suis le on du nous
Le caractériel d'une civilisation
Pourriture d'une idéologie massacrée
Par ses propres disciples
Attend le racleau, attend la pelle
Six pied sous terre, vingt pied dans les égouts
C'est là qu'on finit tous, sans mouvements
La musique qui s'y joue ne se trouve pas de plus belle
La marche funèbre d'une race qui s'extermine pour son propre plaisir
Rues, écharpes de béton et d'asphalte. Rues, serpents de fer et de sang, recroquevillant dans leur sueur de leur dur journée. Pour vous, pour tous ceux qui vivent dans le berceau de la lumière, ceux qui vivent dans le calme de leur vie préfabriqué, la rue n'est qu'une passerelle, un moyen de rejoindre le point B le plus vite possible. Mais pour une partie de ce monde, les rues ne sont pas qu'un chemin, c'est un voyage en soi, un monde qui n'a de limite que les gens qui y hantent leurs soirées et la nuit. Quand vous les voyez, les mots qui vous entrent dans votre tête, ces mots qui violent non seulement leurs sanctuaires mais aussi le votre, sont des hymnes de votre société, le reflet de vos incohérences mentales.

Et je regarde, vous qui vivez en plein soleil, et eux qui se réfugient dans la noirceur de la nuit, je vous observe de mon crépuscule, cette place où j'ai grandis et où, indécis, incompris, je continue de me réfugier. J'ai fui la clarté trop éblouissante du jour, mais je rechigne toujours à plonger dans le noir de la nuit, pour quelle raison? Peut-être est-ce à cause de mes principes gobés durant ce court temps où tout ce qui comptais, c'étais faire comme ce que la masse voulait, ou bien est-ce quelque chose de plus profond, de plus animal? Mais de là où je me tiens, moi le peureux, moi le lâche qui ne peut pas décider de faire partie d'un seul de ces deux mondes, je peux voir ce que seul la noirceur levante, la lumière tombante peut revéler: car c'est seulement à ce temps que les masques tombent pour que mieux on les remplacent par d'autres, et c'est pendant ce court moment que l'on peut voir le vrai visage d'une population, d'une société, d'une civilisation tout entière. La partielle vérité réside dans les courts moments qui trépassent du passé avant de fuir dans l'avenir.

Les rues m'appellent. Elle se cachent pour mieux resurgir, elle demandent pour qu'on puisse survivre le plus pire et le meilleurs de nous-mêmes. La rue est maître de nous encore plus que nous le sommes de nous mêmes. La rue est là, dans toute sa splendeur, dans toute sa froideur, dans toute sa laideur, dans toute sa chaleur. Quelque uns d'entre nous sont des enfants de la rues, mêmes si né dans le plus chic des terreaux ou la plus viles des villas.