samedi 25 décembre 2010

Anges [Innocence ensanglanté]

Born as angels, dying as men.

We are nothing but traitors to ourselves.

Noël religieux, c'était comme cela. Avant. Quand les gens avait comme béquilles mentales la spiritualité dilué sous forme du meilleurs best-sellers de tout les temps. Amen ta bible, l'argent accoure à deux pattes, s'agenouillant avant de prendre place en oignon, pleurant comme tel.

Sardines assourdis par le bon sens des mensonges.

C'est ainsi qu'ils tuaient l'innocence, l'enflammant à coup de dogmes ou la violant par le pouvoir, la violence et le sexe. Religion n'est que pouvoir. Pouvoir plus sur plus de monde. Carnages didacticiel. Prévoir l'arrivé au paradis. En enfer plutôt.

Nous avons rejeté la religion spirituelle pour une autre, plus lucrative: économique. L'amour. Le sexe pur, sans intermédiaire. La violence sans raison. Tout à un prix modeste ou gigantesque, dépendant de la dépravation et du porte-chèque. Pourquoi? Pouvoir. Pouvoir. POWER. Modique prix pour notre innocence.

Car c'est notre innocence qui écope. C'est la première à mourir, sous les coups répétés de la réalité, vicieuse jusqu'au plus profond de notre être. Rien ne lui échappe.

Ignorance is bliss? There's nothing bliss about it. The only true bliss is innocence, and we're thriving to kill it. The sooner the better.

L'enfance violée à coup de maturité. Des jeunes qui ont vécus plus que leurs parents.

Un monde à l'envers. Un monde qui n'a plus de sens, ni de raison.

So, why cry? Live with it.

Fuckers.

Ce qui reste maintenant? Des reliquats d'innocence à couleur de bonbon. Des parfums sentant l'abus de passion. Pour tout définir.

Encore. Toujours.

Mais l'innocence, malgré la cruauté que nous lui faisons perdurer, subsiste toujours.

Hope. That tomorrow will be better than today. That men can change for the best.

Stupidities.

Dans les actions. Dans les paroles.

Que demain ait raison de croire à un renouveau.

Crying. Dying. Forever.

Les innocents, ils le sont discrètement. Sans bruits. Gentiment. Se faisant piller dessus. Les derniers martyres en lices pour un autre carnages philosophiques.

Nature humaine contre la bonté. 1 à 0. 10 à 0. 100 à 0.

999 à 1.

The one we all look up for.

Hope. Kibo. Espoir. Esperanza.

Never give up, seulement pleurer et continuer.

Vivre n'est que souffrance, et un soupçon d'espoir.

Venez y ajouter vos ingrédients.

Et faire perdurer l'innocence.

Il est temps que les anges parmis nous révèlent leurs ailes ensanglantés et nous poussent à en réveiller la saveur. Le goût du sang qui hante notre mémoire, nos cauchemars et nos rêves.

Stop waiting for tomorrow, today we must start to breathe again.

To be alive again. Truly.

Maybe for one time only, to be free.

lundi 13 décembre 2010

Priape, prêcheur désaxement desisté
Nageur à la courbe de la syntaxe
Neurastiquement déboulonné
Ab na tracteur sophiquement medley
Univers à la recoupe du charnier

vendredi 10 décembre 2010

Réalisation

«Où va donc cette fillette fulminant de rage
à travers un champ de fleurs jaunes
qui se couchent à son passage?
La capacité d'une petite fille de cet âge
d'entrer dans une pareille colère est peut-être
le signe palpable que ce pays a encore
Quelque chose dans le ventre.»

Dany Laferrière, "L'énigme du retour"

mardi 7 décembre 2010

L'ange et les demons

Firmament déshérité, lions édenté sous coupe de vin sans paragelisme veroliel sans saouleur conscients de leurs heritage, cicatrice des derniers suppositoires deconciel suppociel.

Canevas d'heterodesillusionisme dénudé d'hargne signalisatrice.

Demain sera aujourd'hui sans le reflet des anges. L'eau en est morte, vive le gange.

Mais la fenêtre n'en est que plus vibrante sous la passion de la soie.

lundi 6 décembre 2010

Mais le vent souffle dans les arbres
Brises d'un ouragan à la plage
Dans les freins d'un dernier dessein
Sans pattes ni l'ange vin

Marcoritides symploiniquement dur
Les mots me parlent, m'entretiennent
Des discours longs comme la paille de la main
Symphorium désylopique déraglionel
Blou bla gla fla comme un bébé qui se confit
Au vilain petit monstre du fond de son lit

Mais l'asile s'alimente de proie
Dans un caractère sans déraciné
Désopilum d'idéaux dégrattecielique
Aux yeux plus grandes que la bouche
Où s'empilent les carcasses des monts
Qui se furnacent tout au long de la carrière

Viliquement dérarsonique
Arsoniquement neurasténique
Taureau à la solde de la moufette
Au milieu des emplettes
Mais le temps est maintenant
À la lettre de briser le bal
À coup de balais libéralement chauffé
Dans toutes ces détritus d'humanité
Aux ventres gras de vérités monétaire
Sans perméabilité financiaire.

Marche à contre-vers

Je ne sais rêver.
Je ne sais que polluer l'univers de mes rêves.

La polluer de réalité, de vérités incandescentes.
L'étouffer les liasses de mensonges et de papiers.
je ne peux que la violer, cette grande innocente.
La vider de son sens, la vider de ses raisons.

Car les rêves sont pour moi cauchemars. Une lumière au bout du tunnel.
Qui m'aveugle de ses phares étincelants de bon sens.
Brisant la pellicule de mes souvenirs, me projetant dans l'avenir.
Un avenir noyé dans l'adversité et la morosité.
Je suis le résultat de toutes mes engeances.

Je ne puis rêver, je ne peux rêver.
Le faire serait de tout sacrifier.
Sacrifier ce à quoi je travaille.
Ce pourquoi je me détruis.
Je ne sais pas rêver.
Ni même exister.

Ce n'est qu'en arrêtant de respirer qu'on retrouve le goût de vivre.
Ce n'est qu'en vivant dans un rêve qu'on ne peut y rêver.
J'espère que cette vérité
N'aura pas sur moi son pied.

Mais le temps est cher, et les papiers sont froids.

À travers l'épaissitude de toutes mes peines
Et la solitude de toutes mes haines
Carrelages de laines, au fond des reines
Je me maudit et trépasse dans le lit
Qui doucement me berce de mes derniers rêves.

L'automne mordant d'un gris de vérité.
Je ne puis le revoir sans vouloir encore exister.
Mirage intextuel dérarsonique d'immitruel
Symphonie burgarlique d'onionisme depassoire
D'une cravachette burette d'estete
Généralité musiralement débossoloire
Environnementalement sanial d'uin finoliate derargoil
Le Livre s'y dérangoil, efoil
Amanite d'un grilur bestrien Chocoloï

****
Pour ceux qui ont déjà la main sur le combiné pour appeler le sana, ce n'est rien de grave, juste un test sur l'écriture automatique sans la limitation des mots.

J'ai encore du chemin a faire, on dirait.

LOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOL