mercredi 6 juillet 2016

Eulogy to my youth

Vingt cinq ans. Un quart de siècle. Le temps, chaque seconde passant séparément, devenu une entité unique, physique, forçant, encore plus qu'avant, un retour en arrière, une tentative de compréhension.

Malgré cela, le plus je tente l'introspection, le plus le monstre remonte, refusant d'accepter cette marde qu’est l'existence, menaçant de tout redescendre dans l’abîme. J'en ai trop vu, trop entendu, et en même temps, je sais que je n'ai vécu qu'une infime partie de la cacophonie qu'est ce monde.

La faute est la mienne, j'en ai conscience. J'ai tenté trop fort, moi, l'extraterrestre sur une planète étrangère, de comprendre ce monde dans lequel j'existe. J'ai poussé trop fort, trop loin, trop rapidement. Et le résultat? Des semi-vérités, des fausses interprétations, des logiques erronées. Mais, dans l'ensemble, je pense en avoir compris assez pour avoir une vision de la société plus basé sur la réalité commune qu'une bonne partie des gens, qui passent leur vie ne regardant que leur propre existence comme base pour leur vision de la vie.

Et ce que je vois me déprime horriblement. Me donne encore et toujours envie de tout détruire, même si je sais que rien ne pourra jamais être améliorer par cela.

je suis arrivé a un point dans ma vie où, pour continuer a pouvoir exister dans ce capharnaüm, je me doit d'oublier une partie de mes expérience de vies, laisser en arrière les traumatismes qui hantent mon subconscient et mes moments de sobriétés.

In these moments of lucidity, one of the questions that stays with me is, did the world break me, or did I break myself?

C'est sans compter la haine, la seule chose qui me pousse a continuer à avancer quand j'ai envie de tout laisser tomber. La haine de ceux qui profite des autres, de ceux qui manipulent, violent, détruisent pour le simple plaisir de voir d'autres souffrir a leur pied, de sentir le pouvoir et d'en abuser.

Love is a bitch, hatred is a demon. From my point of view, I still chose the lesser of the two evil.

Je sais que j'ai tort. Abandonner l'espoir n'aide personne. Mais voir des pans entier de population  tomber dans les mêmes panneaux, suivre les mêmes mensonges, encore et encore et encore et encore et encore et encore, ya de quoi devenir cinglé.

Pour contrer cela, les gens se regroupent, acceptent certaines croyances comme faits, et vivent paisiblement,  fermant les yeux quand il le faut, pour pouvoir vivre sans se détruire la tête, comme je fait. Je vois la sagesse dans cela, mais je ne semble pas capable de le faire.

So I keep walking. With no goal, no reason for hope, je ne fais qu'avancer, espérant tomber sur quelque chose, n'importe quoi, qui me pousserait a changer mes croyances, donner une nouvelle chance a l'espoir, a l'amour; ces concepts qui font fréquemment plus de tort que de bien.

Only time will tell.

But I dont think I'll be able to stop hating this world.