Le sang qui coule dans nos veines est celui versé depuis depuis des millénaires. Nous sommes les descendants des vainqueurs, mais c'est le sang des perdants qui coulent dans nos veines, ce sang coulé par les mains de nos ancêtres.
Le monde oublie le prix de notre existence, ce prix que personne ne veut payer mais que tous veulent collecter. Et ceux qui comprennent cette vérité, on les crucifie ou les adore, dépendant de la façon qu'ils l'abordent. Ceux qui sont prêts à envoyer des gens pour continuer cette vérité sont vénérés, alors que ceux qui décident d'eux même de suivre cette voie sont poursuivis, chassés et détestés.
Pourquoi? Parce qu'il est devenu normal pour nous de préférer sacrifier d'autres que nous mêmes, et de sauvegarder sa propre vie a tout prix. Se sacrifier soi-même n'est plus normal (s'il l'a déjà été). Mais on préfère abandonner le monde à leur sort plutôt que de les protéger, quittes à faire couler notre sang dans cette terre déjà si rouge... Si l'on doit passer de l'autre côté du grand voile, faut mieux le faire de la façon qu'on le veuille.
Vaut mieux mourir la face en l'air en regardant l'univers que mourir la face par terre en contemplant sa propre misère...
mercredi 11 août 2010
jeudi 3 juin 2010
Anges démoniaques
Les anges se cachent sous des allures de démons, car l'innocence est une vertu que l'on s'éfforce à détruire.
Mais l'innocence subsiste toujours. Sinon, comment appeler cette foi pratiquement aveugle en la race humaine que nous avons tous, qu'on le veuille ou non? Si ce n'est pas de l'innocence, ce serait de l'espoir, mais l'espoir n'est qu'un rêve pour le lendemain d'un aujourd'hui déjà trop brisé par notre propre race.
Nous sommes tous innocents. Enfin, pas vraiments. Cette innocence n'est pas celle, pure, que l'on cherche à étouffer, dès le berceau, mais une latente, qui se révèle durant les épisodes les plus durs de nos enfers.
L'humanité s'accroche à ce dernier morceau d'innocence, de pureté, car elle se sait condamné. Nous sommes voués à payer pour tous les torts que nous avons fait, eux avant nous, mais cela ne saurait tarder.
Et j'espère avoir tort. Vraiment.
Mais l'innocence subsiste toujours. Sinon, comment appeler cette foi pratiquement aveugle en la race humaine que nous avons tous, qu'on le veuille ou non? Si ce n'est pas de l'innocence, ce serait de l'espoir, mais l'espoir n'est qu'un rêve pour le lendemain d'un aujourd'hui déjà trop brisé par notre propre race.
Nous sommes tous innocents. Enfin, pas vraiments. Cette innocence n'est pas celle, pure, que l'on cherche à étouffer, dès le berceau, mais une latente, qui se révèle durant les épisodes les plus durs de nos enfers.
L'humanité s'accroche à ce dernier morceau d'innocence, de pureté, car elle se sait condamné. Nous sommes voués à payer pour tous les torts que nous avons fait, eux avant nous, mais cela ne saurait tarder.
Et j'espère avoir tort. Vraiment.
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lundi 24 mai 2010
To dream or to scream, that aint the question.
La question, si on la connaîtrait, ne serait d'aucune importance. L'important serait la réponse.
Une réponse qui viendrait des entrailles de nos pensées, une pensée qui ne ment qu'à elle-même.
Et le temps passe. Le temps file et se défile, le temps passe et nous dépasse. Et l'ennuie prend la relève de l'enthousiasme, surpassant l'attente d'une nouveau lendemain.
Les souliers accroché sur le murs, tel des bibelots nous rappelant la futilité de nos pas, de nos gestes.
Et ce verre rempli d'alcool, doux souvenirs de temps qui semblent de plus en plus lointain, malgré l'éphémérité d'un mois passé en toute attente.
Que cherche-je dans les tréfonds de la noirceur humaine, une lumière ou un moyen de fuir?
Seul le temps le dira, scellé entre deux morceaux de scotch-tape....
La question, si on la connaîtrait, ne serait d'aucune importance. L'important serait la réponse.
Une réponse qui viendrait des entrailles de nos pensées, une pensée qui ne ment qu'à elle-même.
Et le temps passe. Le temps file et se défile, le temps passe et nous dépasse. Et l'ennuie prend la relève de l'enthousiasme, surpassant l'attente d'une nouveau lendemain.
Les souliers accroché sur le murs, tel des bibelots nous rappelant la futilité de nos pas, de nos gestes.
Et ce verre rempli d'alcool, doux souvenirs de temps qui semblent de plus en plus lointain, malgré l'éphémérité d'un mois passé en toute attente.
Que cherche-je dans les tréfonds de la noirceur humaine, une lumière ou un moyen de fuir?
Seul le temps le dira, scellé entre deux morceaux de scotch-tape....
vendredi 7 mai 2010
Caresses d'une vie désabusé
Le ciel hurle dans son sang
Les vents qui caresse le temps
D'une dernière plongée
dans l'abime des pestiférés
Quand se rejoint entre les âmes
La surprise d'une défaite imminente
Sensibilisé par toute ces morts
Qui illuminent la nuit
Et les canettes s'empilent
Et les bouteilles se cassent
Tout au fond, toujours bon
Goutant le sang qui perlent de nos doigts
Et dans un dernier sursaut
Nos yeux deviennent couleurs sang
Un avenir pour ceux qui n'en n'ont jamais eu
Dans la violence et l'ignorance
Mais mes mots s'emmêlent et se démènent
Dans l'abime des émotions
Où hurle le sang, toujours
Quel est ce vent qui fouette les gens?
Quelle est cette lueur qui éclaire les cœurs enterré?
Quelle est cette ombre qui cachent la lumière
De nos yeux déchirés entre réalité et illusions?
Quel est ce vent qui nous détourne de la lune et du soleil?
Quelle est cette rumeur qui nous poursuis et nous salis?
Pourquoi est-il ainsi
Que le monde ne veule pas mourir
Quand ils tuent joyeusement
Les racines d'un espoir lointain?
La lumière au loin dans le tunnel de nos âmes
N'est que la réflexion de la naïveté de nos cœurs
Et dans le silence suivant la réalisation
L'univers tout entier pleure
Pour le sort de ceux qui n'ont jamais
Voulu exister
Les vents qui caresse le temps
D'une dernière plongée
dans l'abime des pestiférés
Quand se rejoint entre les âmes
La surprise d'une défaite imminente
Sensibilisé par toute ces morts
Qui illuminent la nuit
Et les canettes s'empilent
Et les bouteilles se cassent
Tout au fond, toujours bon
Goutant le sang qui perlent de nos doigts
Et dans un dernier sursaut
Nos yeux deviennent couleurs sang
Un avenir pour ceux qui n'en n'ont jamais eu
Dans la violence et l'ignorance
Mais mes mots s'emmêlent et se démènent
Dans l'abime des émotions
Où hurle le sang, toujours
Quel est ce vent qui fouette les gens?
Quelle est cette lueur qui éclaire les cœurs enterré?
Quelle est cette ombre qui cachent la lumière
De nos yeux déchirés entre réalité et illusions?
Quel est ce vent qui nous détourne de la lune et du soleil?
Quelle est cette rumeur qui nous poursuis et nous salis?
Pourquoi est-il ainsi
Que le monde ne veule pas mourir
Quand ils tuent joyeusement
Les racines d'un espoir lointain?
La lumière au loin dans le tunnel de nos âmes
N'est que la réflexion de la naïveté de nos cœurs
Et dans le silence suivant la réalisation
L'univers tout entier pleure
Pour le sort de ceux qui n'ont jamais
Voulu exister
dimanche 28 mars 2010
Confession acadabrantes
Fais un bout que j'ai pas écris, je le sais. Je me suis perdu pendant un bout dans ma vie, fuyant les illusions qui me rattrapaient en me cachant dans d'autres.
Exister n'est qu'une part de l'équation, mais de temps à autre, c'est déjà trop. Après avoir vu ce qui se passe de l'autre côté de la clôture, on est attiré à rejoindre ce monde dans lequel l'on se sent si bien, même si cela veut dire sauter ladite clôture et passer complètement de l'autre côté, sans se soucier de ce qui reste de l'autre bord.
Et souvent, on ne se rend compte qu'après qu'on aurait pu très bien faire que contourner la barrière jusqu'à arriver à un passage grand ouvert qui lie ces deux mondes, le tien et leur, ensemble. Mais lorsqu'on s'en rend compte, il est d'habitude trop tard. Le temps qu'on comprenne qu'on avait pas besoin de tout abandonner pour pouvoir faire parti de ce monde est souvent ce qui tue l'espoir de retourner par cette entrée, qui est dans les deux sens, en fin du compte.
Mais j'espère m'en être rendu compte assez vite pour pouvoir sauver la peau de ces deux mondes qui, chacun à leur manières, m'attire et me repousse. Le seul bout dur qui reste à l'instant à l'horizon est la perspective de devoir alimenter deux feux, chacun de leur propre côté de cette limite, à distance égale de ce passage qui lui, n'est éclairé que par des présomptions et des ready-made d'idées et de plaisirs.
J'essaye de pas trop y penser, car j'ai l'impression que ce bout de chemin sera comme les dernières pentes d'une montagne: ne se focuser que sur le prochain pas, en espérant qu'on est sur la bonne voie.
Il faut bien un peu d'espoir aveugle pour contrebalancer la dureté de la réalité dans lequel nous voyageons.
Exister n'est qu'une part de l'équation, mais de temps à autre, c'est déjà trop. Après avoir vu ce qui se passe de l'autre côté de la clôture, on est attiré à rejoindre ce monde dans lequel l'on se sent si bien, même si cela veut dire sauter ladite clôture et passer complètement de l'autre côté, sans se soucier de ce qui reste de l'autre bord.
Et souvent, on ne se rend compte qu'après qu'on aurait pu très bien faire que contourner la barrière jusqu'à arriver à un passage grand ouvert qui lie ces deux mondes, le tien et leur, ensemble. Mais lorsqu'on s'en rend compte, il est d'habitude trop tard. Le temps qu'on comprenne qu'on avait pas besoin de tout abandonner pour pouvoir faire parti de ce monde est souvent ce qui tue l'espoir de retourner par cette entrée, qui est dans les deux sens, en fin du compte.
Mais j'espère m'en être rendu compte assez vite pour pouvoir sauver la peau de ces deux mondes qui, chacun à leur manières, m'attire et me repousse. Le seul bout dur qui reste à l'instant à l'horizon est la perspective de devoir alimenter deux feux, chacun de leur propre côté de cette limite, à distance égale de ce passage qui lui, n'est éclairé que par des présomptions et des ready-made d'idées et de plaisirs.
J'essaye de pas trop y penser, car j'ai l'impression que ce bout de chemin sera comme les dernières pentes d'une montagne: ne se focuser que sur le prochain pas, en espérant qu'on est sur la bonne voie.
Il faut bien un peu d'espoir aveugle pour contrebalancer la dureté de la réalité dans lequel nous voyageons.
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mardi 16 février 2010
Hérésie comique
Sacré fin de semaine qui vient de passer. Jeudi soir, départ plus tôt que prévu, ce qui fait que j'ai foxé mon cours de video. Puis, show de Boulimik Foodfight vendredi soir. Après quelques complications, after-party chez Dave.
Le lendemain, Metalfest avec Quo Vadis en tête d'affiche dont la qualité a baisser d'une coche, à cause du nouveau chanteur qui est même pas capable de chanter Silence Calls the Storm correctement. Puis, after-party chez Dave, encore.
Début apres-midi du dimanche, départ vers gaspé. Hier, resté chez jenny que de toute facon, je manquais mes cours.
Et la chu dans la marde. 1 travail en retard pas faite, un pour demain que je me rappelle plus, et un exam vendredi apres-midi en courants dont j'ai manqué la révision générale. Riez si vous voulez, je suis en train de faire pareille.
Et souhaiter moi merde svp. J'vais en avoir de besoin
Le lendemain, Metalfest avec Quo Vadis en tête d'affiche dont la qualité a baisser d'une coche, à cause du nouveau chanteur qui est même pas capable de chanter Silence Calls the Storm correctement. Puis, after-party chez Dave, encore.
Début apres-midi du dimanche, départ vers gaspé. Hier, resté chez jenny que de toute facon, je manquais mes cours.
Et la chu dans la marde. 1 travail en retard pas faite, un pour demain que je me rappelle plus, et un exam vendredi apres-midi en courants dont j'ai manqué la révision générale. Riez si vous voulez, je suis en train de faire pareille.
Et souhaiter moi merde svp. J'vais en avoir de besoin
dimanche 7 février 2010
Aux Saints et aux Colts
Rues
Mal famés
Carrousels
Dérangées
Rotation en plein danger
Une marche funèbre en pleine célébration
Situation ardente, sans charbon
Le délire d'un horizon, au bout du ballon
La comète s'en allant vers d'autres stations
La réunion, sensation
Le vide semble plus plein
D'émotions
Et pourtant, la défaite est toujours dérangeante
Le duel, sonore et compté
Ne durera que la largeur de la journée
Tant qu'on aurait payé ses respects
En oseilles comme en bonnets
---------------
Inspiré par une tournure de phrases d'une amie à propos du Super Bowl qui a lieu a soir. Et à ceux qui se demandent, je trouve stupide des personnes qui courent après des ballons. Si tu veux rentrer dans quelqu'un, rentre dans la police, et assurer toi avant qu'elle ne se tassera pas XD (sans mauvaises intensions :P)
Mal famés
Carrousels
Dérangées
Rotation en plein danger
Une marche funèbre en pleine célébration
Situation ardente, sans charbon
Le délire d'un horizon, au bout du ballon
La comète s'en allant vers d'autres stations
La réunion, sensation
Le vide semble plus plein
D'émotions
Et pourtant, la défaite est toujours dérangeante
Le duel, sonore et compté
Ne durera que la largeur de la journée
Tant qu'on aurait payé ses respects
En oseilles comme en bonnets
---------------
Inspiré par une tournure de phrases d'une amie à propos du Super Bowl qui a lieu a soir. Et à ceux qui se demandent, je trouve stupide des personnes qui courent après des ballons. Si tu veux rentrer dans quelqu'un, rentre dans la police, et assurer toi avant qu'elle ne se tassera pas XD (sans mauvaises intensions :P)
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