Sous-fifre!
Je t'en est éloigné, de l'enfer comme de la liberté, ces actions corruptrices
Je suis ton mal comme je suis le bien qui éclipse le soleil et cache les cicatrices
Je rie de ta gueule pour te faire montrer les dents
Pour mieux t'envoyer en prison et en rire dans les garden partys
Tu n'est que compost pour faire grossir les moutons
Leur faire peur pour leur montrer le droit chemin
Les amener a rester en ligne, pour que mieux
Bêlant, rechignant, ils traversent l'abattoir
Les bouchers l'innocence à la main
Pour mieux produire le miracle humain
À moindres coûts.
mercredi 29 février 2012
mercredi 22 février 2012
Mémograscites
L'ange du moment est passé
La théière s'est tu, faute de poussière à ramasser
Dans ce meilleurs des mondes
Les gens ne sont plus du monde
N'en font plus parti
Pas plus que le reste de l'univers
Seul importe pour la tête
Le vert de l'argent, le gris du fer
Et le rouge du sang qui coule
Pour leurs péchés
pour leur croyances
Dans leurs yeux pleins la panses
Mieux vaut nos vies que les leurs
Car eux n'en ont déjà plus.
La théière s'est tu, faute de poussière à ramasser
Dans ce meilleurs des mondes
Les gens ne sont plus du monde
N'en font plus parti
Pas plus que le reste de l'univers
Seul importe pour la tête
Le vert de l'argent, le gris du fer
Et le rouge du sang qui coule
Pour leurs péchés
pour leur croyances
Dans leurs yeux pleins la panses
Mieux vaut nos vies que les leurs
Car eux n'en ont déjà plus.
jeudi 19 mai 2011
1: La mort dans l'âme
Coule, vent. Coule, dans le torrent qui déblaie nos vies de ses chaleurs.
La mort était douce, dans cette ivresse. Je m'en voulais de n'avoir pas profité de cet instant pour pouvoir solliciter un peu plus de cette femme, douce. Femme, l'ivresse qui s'en emportait.
Mais le moment était passé, et ce qui restait dans mes mains, c'était le sang. Le sang de sa mort, le sang de ma culpabilité.
Elle était morte... Le torrent s'était éteint. Et sa mort coulait dans mes veines.
Le poison se répandait. Toujours.
Demain.
Les marches étaient courtes, aujourd'hui. Dans la brume matinale que le soleil effarouchait petit à petit, mon chemin paraissait pour le moins vague. Mais mes pas s'amenait au loin, refusant de s'arrêter pour une chose inutile comme des raisons.
Ils voulaient s'enfuir. Et je ne voulais que les suivre. Mais mon cœur restait en arrière. Dans une boite, dans le coin du bouleau. Caché entre ses racines.
Je ne l'avais pas tué. Mais je l'avais vu. Violée. Son innocence arraché du bas fond de sa vie pour se faire mettre au bas d'un enfer personnel. Je l'avais vu tuée, dans un acte de barbarie. Je n'avais rien dit. J'étais resté sourd. J'étais resté muet. J'étais mort ce jour là.
Mort d'innocence.
La fille était morte. Enterré dans les lilas. L'homme était mort. La justice avait suivi son cours.
Mais mes souvenirs restaient vivants. Toujours.
Je n'en pouvais plus. Je ne dormais que pour rêver, un cauchemar à la fois. Je n'en pouvais plus de mourir à chaque nuit, pour recommencer à respirer mes larmes le matin suivant. La violence qui s'y réfugiait, je ne pouvais plus l'endurer.
Il me fallait fuir. Il me fallait fuir par-delà les arbres, par delà les maisons, par delà mon monde. La maison était morte. Mon univers était à la dérive. Sans change de rédemption.
Mes pieds m'amenait au loin, par-delà les montagnes. Par delà l'univers.
Par delà mon existence tout entière.
Matin. Maison. Porte. Frappe. Aucune réponse. Frappe. Attend. Rien. Le vide sidéral de l'endroit se réverbérait dans celui de mon âme. Un nouveau coup. De rage. De désespoir.
La porte grinçait, ouverte sous la force brute. Le plancher craquait aussi, signe qu'aucun pied ne l'avait foulé depuis un temps considérable.
Maison perdu. Souvenirs oubliés. Mort depuis une éternité. Tout était vide. Mort.
Je n'en pouvais plus.
Pas. Brume légère. Soleil levant. La fatigue prenait le pas sur la peur, l'écœurement.
Je marchais. Je ne faisais que marcher. Qu'avais-je pour ne faire que marcher?
Des saints étaient morts, marchant pour leurs péchés. Je ne voulais que mourir. Le pardon conditionnel n'était pas de mes conditions.
La mort était douce, dans cette ivresse. Je m'en voulais de n'avoir pas profité de cet instant pour pouvoir solliciter un peu plus de cette femme, douce. Femme, l'ivresse qui s'en emportait.
Mais le moment était passé, et ce qui restait dans mes mains, c'était le sang. Le sang de sa mort, le sang de ma culpabilité.
Elle était morte... Le torrent s'était éteint. Et sa mort coulait dans mes veines.
Le poison se répandait. Toujours.
Demain.
Les marches étaient courtes, aujourd'hui. Dans la brume matinale que le soleil effarouchait petit à petit, mon chemin paraissait pour le moins vague. Mais mes pas s'amenait au loin, refusant de s'arrêter pour une chose inutile comme des raisons.
Ils voulaient s'enfuir. Et je ne voulais que les suivre. Mais mon cœur restait en arrière. Dans une boite, dans le coin du bouleau. Caché entre ses racines.
Je ne l'avais pas tué. Mais je l'avais vu. Violée. Son innocence arraché du bas fond de sa vie pour se faire mettre au bas d'un enfer personnel. Je l'avais vu tuée, dans un acte de barbarie. Je n'avais rien dit. J'étais resté sourd. J'étais resté muet. J'étais mort ce jour là.
Mort d'innocence.
La fille était morte. Enterré dans les lilas. L'homme était mort. La justice avait suivi son cours.
Mais mes souvenirs restaient vivants. Toujours.
Je n'en pouvais plus. Je ne dormais que pour rêver, un cauchemar à la fois. Je n'en pouvais plus de mourir à chaque nuit, pour recommencer à respirer mes larmes le matin suivant. La violence qui s'y réfugiait, je ne pouvais plus l'endurer.
Il me fallait fuir. Il me fallait fuir par-delà les arbres, par delà les maisons, par delà mon monde. La maison était morte. Mon univers était à la dérive. Sans change de rédemption.
Mes pieds m'amenait au loin, par-delà les montagnes. Par delà l'univers.
Par delà mon existence tout entière.
Matin. Maison. Porte. Frappe. Aucune réponse. Frappe. Attend. Rien. Le vide sidéral de l'endroit se réverbérait dans celui de mon âme. Un nouveau coup. De rage. De désespoir.
La porte grinçait, ouverte sous la force brute. Le plancher craquait aussi, signe qu'aucun pied ne l'avait foulé depuis un temps considérable.
Maison perdu. Souvenirs oubliés. Mort depuis une éternité. Tout était vide. Mort.
Je n'en pouvais plus.
Pas. Brume légère. Soleil levant. La fatigue prenait le pas sur la peur, l'écœurement.
Je marchais. Je ne faisais que marcher. Qu'avais-je pour ne faire que marcher?
Des saints étaient morts, marchant pour leurs péchés. Je ne voulais que mourir. Le pardon conditionnel n'était pas de mes conditions.
mardi 29 mars 2011
l'existence réduit à des pièces couchés sur le sol, éparpillés entre les pattes des chaises, les barreaux des sens.
Je n'en veux plus, de cette vie où le dernier regard est toujours adressé au condamné, à mort à perpétuité. Je n'en voulais plus.
Le sang s'écoule dans les crevasses qui tapissent nos vies, pansant dans leur course tout les maux que seuls les aveugles peuvent voir, du haut de leurs innocences décolorés. Je ne leur en voulait pas. Je ne voulait pas le voir.
Voir sa mort, c'est éreintant. L'apprécier, c'est pour le normal pas normal. Mais je la voulais. Je voulais y goûter, y sentir l'étreinte douce du manque d'oxygène, le doux toucher des sens, au niveaux de mes membres engourdis.
Je le ressentais, au plus profond de ce qui me restait d'être. Je le voulais, toujours.
Mourir pour mieux survivre.
Fuck it all.
Je n'en veux plus, de cette vie où le dernier regard est toujours adressé au condamné, à mort à perpétuité. Je n'en voulais plus.
Le sang s'écoule dans les crevasses qui tapissent nos vies, pansant dans leur course tout les maux que seuls les aveugles peuvent voir, du haut de leurs innocences décolorés. Je ne leur en voulait pas. Je ne voulait pas le voir.
Voir sa mort, c'est éreintant. L'apprécier, c'est pour le normal pas normal. Mais je la voulais. Je voulais y goûter, y sentir l'étreinte douce du manque d'oxygène, le doux toucher des sens, au niveaux de mes membres engourdis.
Je le ressentais, au plus profond de ce qui me restait d'être. Je le voulais, toujours.
Mourir pour mieux survivre.
Fuck it all.
Libellés :
Désillusions quotidiennes,
Ré(dé)flexions
lundi 28 mars 2011
L'oubli
Tiens, le papier est encore croche. Le crayon détonne sur le bureau, preuve de son utilisation récente. Je ne savais pas. J'avais pensé que tout s'était réglé hier.
Le papier hurlait que non. Des mots gribouillés, de haine, d'amour? Des mots dessinés en toute hâte, sentant le manque de respect, l'apogée d'une fureur. Pourquoi? Je m'en voulais. Pourquoi? Je ne sais pas. Le problème, c'était ça.
Des notes éparpillées dans mes cahiers, des petites bavures le long de mes pages. Pourquoi? J'y sentais la douleur de vivre, la souffrance d'aimer, la joie profonde d'exister. Pourquoi? Leurs odeurs ne semblaient pas vouloir m'aider.
Au loin, je me sentais comme un arbre. De proche, le pieu en perçait l'écorce, laissant la sève couler. Sang ou émotions, je ne savais pas. Je ne sais plus. Je n'ai peut-être jamais su.
Pourquoi? Au fond de moi, la réponse se connaissait. Elle se dessinait a coup de pinceau dans le vide de la feuille. Quelque chose pleurait des mots sur le papier. L'innocence? Non. La naïveté? Non plus.
L'humain. L'humain en moi pleurait des larmes. Pourquoi? Je ne sais pas, je ne sais plus.
Tout bêtement, j'ai oublié.
Oublié d'exister?
Le papier hurlait que non. Des mots gribouillés, de haine, d'amour? Des mots dessinés en toute hâte, sentant le manque de respect, l'apogée d'une fureur. Pourquoi? Je m'en voulais. Pourquoi? Je ne sais pas. Le problème, c'était ça.
Des notes éparpillées dans mes cahiers, des petites bavures le long de mes pages. Pourquoi? J'y sentais la douleur de vivre, la souffrance d'aimer, la joie profonde d'exister. Pourquoi? Leurs odeurs ne semblaient pas vouloir m'aider.
Au loin, je me sentais comme un arbre. De proche, le pieu en perçait l'écorce, laissant la sève couler. Sang ou émotions, je ne savais pas. Je ne sais plus. Je n'ai peut-être jamais su.
Pourquoi? Au fond de moi, la réponse se connaissait. Elle se dessinait a coup de pinceau dans le vide de la feuille. Quelque chose pleurait des mots sur le papier. L'innocence? Non. La naïveté? Non plus.
L'humain. L'humain en moi pleurait des larmes. Pourquoi? Je ne sais pas, je ne sais plus.
Tout bêtement, j'ai oublié.
Oublié d'exister?
mardi 22 février 2011
Tentative hallucinativiste.
La police me merveillait, soutirais-je. Les vandales s'y surprenait.
Et courir ne pouvait plus y revenir. Que de merveille pour un apostoite fécoidal qui se démangeait au fur de la calotte et de la culotte.
Et je continuais à courir.
Les sens m'ouvrait des portes qui se revendiquaient le droit de se refermer à mon usage, sans que ma raison soit mise en cause. Parlementant, le gouversement se voulait tenant, mais les usages voulaient que demain revendique avant hier le droit à l'exclusivité temporelle. Bordel de système carcéral.
Et la culotte de cheval faisait toujours à l'épervier. Mes pieds prisent une pause, les jambes s'y perdant en excuse. Mais cela ne servait à rien. Ils me rattrapait.
Et finirent par me dépasser. Je laisser sortir un chapelet qui se mit à jurer, et pousser mes pieds à bouger. Ils restèrent bourrus mais m'écoutèrent. Pour une fois. Deux fois. Trois fois. Ils réfutèrent le quatrième pas.
La crevasse était plus gigantesque que jamais. Chambranlant, je tentai de l'intérioriser, mais elle était trop immense pour mes petites neurones. Je fit appel au son. Qui me retorqua et allait se renflouer.
Mauvaise journée. Le matin n'en fesait plus de vouloir me décupidonner. Je n'en voulais plus, je voulais juste le jeter à la poubelle. Mais elle même faisait une indigestion. Les tacos de hier avait passer dans le mauvais sac. Celui du refroidissement. Brûlure au vin, degré scolaire.
Je laissai tomber et alla me griller une toast. Elle ne put que me décourager. Même le beurre voulait la manger. Je ne plus rien dégoutter de la journée. Même l'enfer était humide.
Je retournai dans mon lit, à mes rêves de faits. Mauvaise journée, la lumière s'y noyait aussi.
Et courir ne pouvait plus y revenir. Que de merveille pour un apostoite fécoidal qui se démangeait au fur de la calotte et de la culotte.
Et je continuais à courir.
Les sens m'ouvrait des portes qui se revendiquaient le droit de se refermer à mon usage, sans que ma raison soit mise en cause. Parlementant, le gouversement se voulait tenant, mais les usages voulaient que demain revendique avant hier le droit à l'exclusivité temporelle. Bordel de système carcéral.
Et la culotte de cheval faisait toujours à l'épervier. Mes pieds prisent une pause, les jambes s'y perdant en excuse. Mais cela ne servait à rien. Ils me rattrapait.
Et finirent par me dépasser. Je laisser sortir un chapelet qui se mit à jurer, et pousser mes pieds à bouger. Ils restèrent bourrus mais m'écoutèrent. Pour une fois. Deux fois. Trois fois. Ils réfutèrent le quatrième pas.
La crevasse était plus gigantesque que jamais. Chambranlant, je tentai de l'intérioriser, mais elle était trop immense pour mes petites neurones. Je fit appel au son. Qui me retorqua et allait se renflouer.
Mauvaise journée. Le matin n'en fesait plus de vouloir me décupidonner. Je n'en voulais plus, je voulais juste le jeter à la poubelle. Mais elle même faisait une indigestion. Les tacos de hier avait passer dans le mauvais sac. Celui du refroidissement. Brûlure au vin, degré scolaire.
Je laissai tomber et alla me griller une toast. Elle ne put que me décourager. Même le beurre voulait la manger. Je ne plus rien dégoutter de la journée. Même l'enfer était humide.
Je retournai dans mon lit, à mes rêves de faits. Mauvaise journée, la lumière s'y noyait aussi.
mardi 25 janvier 2011
Partage, portage potironné à coup de chaudron.
La caf s'en faf des rafs qui l'af sans daf.
Mais l'oubli n'en est que substantiel. Les profits sont gages de mépris.
Souris. L'éléphant n'est pas loin, et l'âne n'en a que perdu sa tête.
Didacticiel sans commencement. L'on est enfermé, enfanté dans la cage d'un solitude substantiel.Surenchérissement, la vérité n'en est que plus belle taché d'un peu de dramaturge licencé à coup d'insultes dans le bide de son estime de soie.
Et les tempêtes meurent avant que le vent se soit cicatrisé, laissant des plaies béantes dans le noir d'un après-midi perdu parmis les gens et les avirons des avions qui se noient dans le brouillard d'une existence sans conscience propre ni sale.
La volonté est faite en terre mais au ciel, les anges s'y pleurent de joie si profonde qu'elle transcende l'innocence blessé par l'opinion des critiques sirupeux.
Puissent le paradis les pardonner, même l'enfer ne veut pas de gens de son engeance.
Pris en miel et fer. En terre et serre. Le monde n'y est qu'un doux emballages chocolatés sans marges ni nue.
Et la réalité s'en prend au président d'autrui, car les cochons n'en peux plus de brailler sur leurs maigres pitances.
La terre en héritage au belles bêtes de sommes que nous sommes. Consommons, messieurs sans derrière mais où le devant se balance postérieurement, dangereusement.
Sans caleçon pour le tenir, le biberon tombera dans les nuées dégénérescentes et enlevantes qui se captivent à tout gober. Sans surréalité.
La beauté est plus belle morte et enterré.
La caf s'en faf des rafs qui l'af sans daf.
Mais l'oubli n'en est que substantiel. Les profits sont gages de mépris.
Souris. L'éléphant n'est pas loin, et l'âne n'en a que perdu sa tête.
Didacticiel sans commencement. L'on est enfermé, enfanté dans la cage d'un solitude substantiel.Surenchérissement, la vérité n'en est que plus belle taché d'un peu de dramaturge licencé à coup d'insultes dans le bide de son estime de soie.
Et les tempêtes meurent avant que le vent se soit cicatrisé, laissant des plaies béantes dans le noir d'un après-midi perdu parmis les gens et les avirons des avions qui se noient dans le brouillard d'une existence sans conscience propre ni sale.
La volonté est faite en terre mais au ciel, les anges s'y pleurent de joie si profonde qu'elle transcende l'innocence blessé par l'opinion des critiques sirupeux.
Puissent le paradis les pardonner, même l'enfer ne veut pas de gens de son engeance.
Pris en miel et fer. En terre et serre. Le monde n'y est qu'un doux emballages chocolatés sans marges ni nue.
Et la réalité s'en prend au président d'autrui, car les cochons n'en peux plus de brailler sur leurs maigres pitances.
La terre en héritage au belles bêtes de sommes que nous sommes. Consommons, messieurs sans derrière mais où le devant se balance postérieurement, dangereusement.
Sans caleçon pour le tenir, le biberon tombera dans les nuées dégénérescentes et enlevantes qui se captivent à tout gober. Sans surréalité.
La beauté est plus belle morte et enterré.
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