Mouvements dans la mémoire
La réalité s'endort
Sous un parfum de briques
Empillés au palier
Le mouvement songe
Dans ces idéaux
Qui ont forgés la réalité
Sans toutefois l'empirer
Une seule idée
Pour tout déconstruire
Voilà leur idée
De modernité.
vendredi 28 septembre 2012
mardi 7 août 2012
Regard sous roche
Long, comme le temps qui a passé, lentement, à travers les filets de notre mémoire, laissant s'accrocher les débris de ces moments que l'on ne voulait pas se rappeller, à travers la brume du passé, notre cerveau fumant de ces tentatives de tout se souvenir, au prix de la paix intérieure.
Les chemins demain marqueront de ma haine leurs ancres, pour mieux attacher les voyageurs à leurs rêves perdus au milieu de tout ces ans qui se rattachent l'un à l'autre de leurs pas chambranlant dans l'abîme du futur, les yeux en pleurs de n'avoir plus continuer à regarder brûler le feu de leur jeunesse, obligés à avancer à travers les ruines que chaque génération laisse à la prochaine, héritage empoisonné les forcants a retomber dans le même moule pour continuer à vivre, les modèles devenant unique à chaque fois, une seule façon d'appréhender le réel.
Pour en oublier la honte de faire partie de ceux qui ne veulent vivre que pour eux-même.
Alors que j'ai la haine de cette existence qui est la mienne et la notre, ceux qui ne peuvent vivre que pour autre chose que soi, ceux que leurs pas refusent d'aller dans la lumière sans but, mais qui se promènent dans la nuit sans problème alors que leurs yeux ne veulent que reflêter la douceur d'une tranquilité, la beauté d'une âme proche.
Mais tout cela pour moi semble utopique.
Le rejet est toujours dans mon sang.
Des morceaux d'années en lambeaux, laissés à eux-même pour aller se fabriquer un simili de vie, sans compter tout ce qu'on perd sur ce chemin sinueux qui finit toujours par prendre un détour vers le pire, même sans aide. Pour mieux revenir sur le chemin.
Le doute tue. Tue l'oeuf qui ne sait pas ce qui se cache dehors de sa coquille. Tue l'ange, non sur de sa pureté. Le rend humain. Pour mieux lui faire oublier ces ailes qu'il n'a jamais eu, lui faire oublier ces mots qu'il n'a jamais entendu.
Le regard pleure toujours, ces larmes sont chaudes, mais ses émotions sont froides. Perdus comme lui, éventré comme mon existence, à se balancer d'un plateau, ne voulant pas s'assagir, mais voulant continuer à vieillir. Quelle ironie que ces yeux qui me scrute à tout les yeux ne soient que les miens. L'être humain, l'animal social en moi, m'as trahis.
Ne voulait pas de mes réponses. Mais ses questions n'étaient pas à ma portée. Je ne pouvais que fuir. Je ne peux que fuir.
Encore?
Qu'est-ce qui a changé? Mes mots ne sont plus pareil, mon âme a vieilli elle aussi.
Mon esprit, quand à lui, est devenu cinglé. Veux prendre le bord.
Sans oublier la vodka.
Mais le regard. Toujours le regard. Ce regard qui me tue, qui me hante, je voudrais qu'il ne soit pas mieux. Que je puisse le détester, tout comme je me détestais avant.
Un regard à aimer. Une âme à cajoler. Une vie à donner à quelqu'un qui en vaut la peine.
Et parfois, je me dit que peut-être, pour moi, c'est déjà trop en demander.
Les chemins demain marqueront de ma haine leurs ancres, pour mieux attacher les voyageurs à leurs rêves perdus au milieu de tout ces ans qui se rattachent l'un à l'autre de leurs pas chambranlant dans l'abîme du futur, les yeux en pleurs de n'avoir plus continuer à regarder brûler le feu de leur jeunesse, obligés à avancer à travers les ruines que chaque génération laisse à la prochaine, héritage empoisonné les forcants a retomber dans le même moule pour continuer à vivre, les modèles devenant unique à chaque fois, une seule façon d'appréhender le réel.
Pour en oublier la honte de faire partie de ceux qui ne veulent vivre que pour eux-même.
Alors que j'ai la haine de cette existence qui est la mienne et la notre, ceux qui ne peuvent vivre que pour autre chose que soi, ceux que leurs pas refusent d'aller dans la lumière sans but, mais qui se promènent dans la nuit sans problème alors que leurs yeux ne veulent que reflêter la douceur d'une tranquilité, la beauté d'une âme proche.
Mais tout cela pour moi semble utopique.
Le rejet est toujours dans mon sang.
Des morceaux d'années en lambeaux, laissés à eux-même pour aller se fabriquer un simili de vie, sans compter tout ce qu'on perd sur ce chemin sinueux qui finit toujours par prendre un détour vers le pire, même sans aide. Pour mieux revenir sur le chemin.
Le doute tue. Tue l'oeuf qui ne sait pas ce qui se cache dehors de sa coquille. Tue l'ange, non sur de sa pureté. Le rend humain. Pour mieux lui faire oublier ces ailes qu'il n'a jamais eu, lui faire oublier ces mots qu'il n'a jamais entendu.
Le regard pleure toujours, ces larmes sont chaudes, mais ses émotions sont froides. Perdus comme lui, éventré comme mon existence, à se balancer d'un plateau, ne voulant pas s'assagir, mais voulant continuer à vieillir. Quelle ironie que ces yeux qui me scrute à tout les yeux ne soient que les miens. L'être humain, l'animal social en moi, m'as trahis.
Ne voulait pas de mes réponses. Mais ses questions n'étaient pas à ma portée. Je ne pouvais que fuir. Je ne peux que fuir.
Encore?
Qu'est-ce qui a changé? Mes mots ne sont plus pareil, mon âme a vieilli elle aussi.
Mon esprit, quand à lui, est devenu cinglé. Veux prendre le bord.
Sans oublier la vodka.
Mais le regard. Toujours le regard. Ce regard qui me tue, qui me hante, je voudrais qu'il ne soit pas mieux. Que je puisse le détester, tout comme je me détestais avant.
Un regard à aimer. Une âme à cajoler. Une vie à donner à quelqu'un qui en vaut la peine.
Et parfois, je me dit que peut-être, pour moi, c'est déjà trop en demander.
jeudi 10 mai 2012
Acrostichisme dogmasmique.
Colère, j’en ai, le cœur pompant dans le vide de la haine
Honnêteté, à en couler dans le plomb, fuir dans le fleuve
Rougir, et souffrir sous le vent à en écouter la complainte
Ignorant les règles pour trouver le sens
Sous la coupole de ma tête, le temps ne veut s’arrêter
Tout continue à s’emballer, je recherche ma fin
Où tout est noir, couleur de l’espoir
Pour mieux en raconter le goût de sang qui reste dans la
bouche
Horreur qui ne peut que finir mal
En acceptant ma noirceur, retrouver la lumière qui s’est
perdue.
mercredi 29 février 2012
Sous-fifre!
Je t'en est éloigné, de l'enfer comme de la liberté, ces actions corruptrices
Je suis ton mal comme je suis le bien qui éclipse le soleil et cache les cicatrices
Je rie de ta gueule pour te faire montrer les dents
Pour mieux t'envoyer en prison et en rire dans les garden partys
Tu n'est que compost pour faire grossir les moutons
Leur faire peur pour leur montrer le droit chemin
Les amener a rester en ligne, pour que mieux
Bêlant, rechignant, ils traversent l'abattoir
Les bouchers l'innocence à la main
Pour mieux produire le miracle humain
À moindres coûts.
Je t'en est éloigné, de l'enfer comme de la liberté, ces actions corruptrices
Je suis ton mal comme je suis le bien qui éclipse le soleil et cache les cicatrices
Je rie de ta gueule pour te faire montrer les dents
Pour mieux t'envoyer en prison et en rire dans les garden partys
Tu n'est que compost pour faire grossir les moutons
Leur faire peur pour leur montrer le droit chemin
Les amener a rester en ligne, pour que mieux
Bêlant, rechignant, ils traversent l'abattoir
Les bouchers l'innocence à la main
Pour mieux produire le miracle humain
À moindres coûts.
mercredi 22 février 2012
Mémograscites
L'ange du moment est passé
La théière s'est tu, faute de poussière à ramasser
Dans ce meilleurs des mondes
Les gens ne sont plus du monde
N'en font plus parti
Pas plus que le reste de l'univers
Seul importe pour la tête
Le vert de l'argent, le gris du fer
Et le rouge du sang qui coule
Pour leurs péchés
pour leur croyances
Dans leurs yeux pleins la panses
Mieux vaut nos vies que les leurs
Car eux n'en ont déjà plus.
La théière s'est tu, faute de poussière à ramasser
Dans ce meilleurs des mondes
Les gens ne sont plus du monde
N'en font plus parti
Pas plus que le reste de l'univers
Seul importe pour la tête
Le vert de l'argent, le gris du fer
Et le rouge du sang qui coule
Pour leurs péchés
pour leur croyances
Dans leurs yeux pleins la panses
Mieux vaut nos vies que les leurs
Car eux n'en ont déjà plus.
jeudi 19 mai 2011
1: La mort dans l'âme
Coule, vent. Coule, dans le torrent qui déblaie nos vies de ses chaleurs.
La mort était douce, dans cette ivresse. Je m'en voulais de n'avoir pas profité de cet instant pour pouvoir solliciter un peu plus de cette femme, douce. Femme, l'ivresse qui s'en emportait.
Mais le moment était passé, et ce qui restait dans mes mains, c'était le sang. Le sang de sa mort, le sang de ma culpabilité.
Elle était morte... Le torrent s'était éteint. Et sa mort coulait dans mes veines.
Le poison se répandait. Toujours.
Demain.
Les marches étaient courtes, aujourd'hui. Dans la brume matinale que le soleil effarouchait petit à petit, mon chemin paraissait pour le moins vague. Mais mes pas s'amenait au loin, refusant de s'arrêter pour une chose inutile comme des raisons.
Ils voulaient s'enfuir. Et je ne voulais que les suivre. Mais mon cœur restait en arrière. Dans une boite, dans le coin du bouleau. Caché entre ses racines.
Je ne l'avais pas tué. Mais je l'avais vu. Violée. Son innocence arraché du bas fond de sa vie pour se faire mettre au bas d'un enfer personnel. Je l'avais vu tuée, dans un acte de barbarie. Je n'avais rien dit. J'étais resté sourd. J'étais resté muet. J'étais mort ce jour là.
Mort d'innocence.
La fille était morte. Enterré dans les lilas. L'homme était mort. La justice avait suivi son cours.
Mais mes souvenirs restaient vivants. Toujours.
Je n'en pouvais plus. Je ne dormais que pour rêver, un cauchemar à la fois. Je n'en pouvais plus de mourir à chaque nuit, pour recommencer à respirer mes larmes le matin suivant. La violence qui s'y réfugiait, je ne pouvais plus l'endurer.
Il me fallait fuir. Il me fallait fuir par-delà les arbres, par delà les maisons, par delà mon monde. La maison était morte. Mon univers était à la dérive. Sans change de rédemption.
Mes pieds m'amenait au loin, par-delà les montagnes. Par delà l'univers.
Par delà mon existence tout entière.
Matin. Maison. Porte. Frappe. Aucune réponse. Frappe. Attend. Rien. Le vide sidéral de l'endroit se réverbérait dans celui de mon âme. Un nouveau coup. De rage. De désespoir.
La porte grinçait, ouverte sous la force brute. Le plancher craquait aussi, signe qu'aucun pied ne l'avait foulé depuis un temps considérable.
Maison perdu. Souvenirs oubliés. Mort depuis une éternité. Tout était vide. Mort.
Je n'en pouvais plus.
Pas. Brume légère. Soleil levant. La fatigue prenait le pas sur la peur, l'écœurement.
Je marchais. Je ne faisais que marcher. Qu'avais-je pour ne faire que marcher?
Des saints étaient morts, marchant pour leurs péchés. Je ne voulais que mourir. Le pardon conditionnel n'était pas de mes conditions.
La mort était douce, dans cette ivresse. Je m'en voulais de n'avoir pas profité de cet instant pour pouvoir solliciter un peu plus de cette femme, douce. Femme, l'ivresse qui s'en emportait.
Mais le moment était passé, et ce qui restait dans mes mains, c'était le sang. Le sang de sa mort, le sang de ma culpabilité.
Elle était morte... Le torrent s'était éteint. Et sa mort coulait dans mes veines.
Le poison se répandait. Toujours.
Demain.
Les marches étaient courtes, aujourd'hui. Dans la brume matinale que le soleil effarouchait petit à petit, mon chemin paraissait pour le moins vague. Mais mes pas s'amenait au loin, refusant de s'arrêter pour une chose inutile comme des raisons.
Ils voulaient s'enfuir. Et je ne voulais que les suivre. Mais mon cœur restait en arrière. Dans une boite, dans le coin du bouleau. Caché entre ses racines.
Je ne l'avais pas tué. Mais je l'avais vu. Violée. Son innocence arraché du bas fond de sa vie pour se faire mettre au bas d'un enfer personnel. Je l'avais vu tuée, dans un acte de barbarie. Je n'avais rien dit. J'étais resté sourd. J'étais resté muet. J'étais mort ce jour là.
Mort d'innocence.
La fille était morte. Enterré dans les lilas. L'homme était mort. La justice avait suivi son cours.
Mais mes souvenirs restaient vivants. Toujours.
Je n'en pouvais plus. Je ne dormais que pour rêver, un cauchemar à la fois. Je n'en pouvais plus de mourir à chaque nuit, pour recommencer à respirer mes larmes le matin suivant. La violence qui s'y réfugiait, je ne pouvais plus l'endurer.
Il me fallait fuir. Il me fallait fuir par-delà les arbres, par delà les maisons, par delà mon monde. La maison était morte. Mon univers était à la dérive. Sans change de rédemption.
Mes pieds m'amenait au loin, par-delà les montagnes. Par delà l'univers.
Par delà mon existence tout entière.
Matin. Maison. Porte. Frappe. Aucune réponse. Frappe. Attend. Rien. Le vide sidéral de l'endroit se réverbérait dans celui de mon âme. Un nouveau coup. De rage. De désespoir.
La porte grinçait, ouverte sous la force brute. Le plancher craquait aussi, signe qu'aucun pied ne l'avait foulé depuis un temps considérable.
Maison perdu. Souvenirs oubliés. Mort depuis une éternité. Tout était vide. Mort.
Je n'en pouvais plus.
Pas. Brume légère. Soleil levant. La fatigue prenait le pas sur la peur, l'écœurement.
Je marchais. Je ne faisais que marcher. Qu'avais-je pour ne faire que marcher?
Des saints étaient morts, marchant pour leurs péchés. Je ne voulais que mourir. Le pardon conditionnel n'était pas de mes conditions.
mardi 29 mars 2011
l'existence réduit à des pièces couchés sur le sol, éparpillés entre les pattes des chaises, les barreaux des sens.
Je n'en veux plus, de cette vie où le dernier regard est toujours adressé au condamné, à mort à perpétuité. Je n'en voulais plus.
Le sang s'écoule dans les crevasses qui tapissent nos vies, pansant dans leur course tout les maux que seuls les aveugles peuvent voir, du haut de leurs innocences décolorés. Je ne leur en voulait pas. Je ne voulait pas le voir.
Voir sa mort, c'est éreintant. L'apprécier, c'est pour le normal pas normal. Mais je la voulais. Je voulais y goûter, y sentir l'étreinte douce du manque d'oxygène, le doux toucher des sens, au niveaux de mes membres engourdis.
Je le ressentais, au plus profond de ce qui me restait d'être. Je le voulais, toujours.
Mourir pour mieux survivre.
Fuck it all.
Je n'en veux plus, de cette vie où le dernier regard est toujours adressé au condamné, à mort à perpétuité. Je n'en voulais plus.
Le sang s'écoule dans les crevasses qui tapissent nos vies, pansant dans leur course tout les maux que seuls les aveugles peuvent voir, du haut de leurs innocences décolorés. Je ne leur en voulait pas. Je ne voulait pas le voir.
Voir sa mort, c'est éreintant. L'apprécier, c'est pour le normal pas normal. Mais je la voulais. Je voulais y goûter, y sentir l'étreinte douce du manque d'oxygène, le doux toucher des sens, au niveaux de mes membres engourdis.
Je le ressentais, au plus profond de ce qui me restait d'être. Je le voulais, toujours.
Mourir pour mieux survivre.
Fuck it all.
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