lundi 11 octobre 2010

La mort de l'innocence

Blood is the only thing left to blame.

Nous avons tout blâmé:  nous avons blâmé le sexe, l'âge, la nourriture, l'air, le temps, dieu, le diable, les anges, les démons, les pulsions, la raison, l'illogisme, les armes, la guerre, la paix, les humains, les animaux. Nous avons tout dénoncés, à tour de rôle. Mais rien n'y a changé. Alors nous avons blâmé le monde entier, l'univers au complet. Mais toujours rien.

Alors, nous nous sommes retournés de plein fouet, de 360 degrés, pour retomber sur le même problème, mais avec un différent oeil: une vision essayant d'englober tout ce qui a été perçu pendant ce tour d'horizon. Tous les espoirs, toutes les douleurs, tout l'horreur et le bonheur que nous donnons et recevons.

Et ce qui est sorti de tout cela, c'est ce que nous savions tous depuis le début, mais que nous refusions d'accepter: nous sommes la causes de tous ce que nous pleurons, de tout ce que nous désirons. Nous sommes le seul problème qui ne pourrait jamais être résout de nos mains.

La prochaine étape est de déterminer quoi faire de notre race maudite et bénit: la détruire ou la nettoyer? Car c'est cela que nombre de personne voient quand ils pensent à la fin du monde, qui pourrait être perçue comme l'acceptation inconsciente du problème humain.

Je préfère la voir disparaitre au complet, et que pas une seule trace de son existence reste: nous avons assez traumatisé l'univers comme ca.

parlotage dérangeant d'un univers dérangé.

Vitre.
Univers délavés d'un marchand ambulant de plaisir qui se plait a dévêtir d'une pure robe blanche les jaquettes noires de ce monde.
Monroe se roule sur la jennifer d'un marc qui se bat pour sa belle lavande sans savoir que janvier mourra aussitôt que se recouvre mars de nénuphar.

Marie est morte en mai, mais elle revit en septembre. Que douce est son plaisir de mourir les gens d'un age fraternel et fratricide.

Et c'est dans le sang que se boit les derniers bouteilles d'un cru déversé par la montagne d'os. Singulier renforcement de gens dont la seule utilité est d'utiliser le monde a son essieu.

Marche, marche, les douces marches de l'escalier des rêves, ce sont ces jambes qui font rêver les gens qui carburent au sang et qui croit le leur plus puissant que le pinceau ou la plume du faucon. Singulier errage d'un erreur erroné depuis le début du codage. C'est pourquoi le noir du chemin se prétexte un torticolis pour pouvoir descendre la vérité d'un aile bien dessoudé.

Marques. Marseillaises enrobés de filins d'espoir que celui de ce soir serait plus vrai que celui de demain, ou peut-être que hier marquait la fin des arrangements funéraires pour son innocence désaxés qui se camoufle en naïveté.

Et tire le fusil de la jeunesse, que la vieillesse réplique avec une salve de postillons au caractères enfantins, d'une enfance qu'ils se sont effacés puis recréé pour pouvoir tenter de comprendre la couleur de la vision de leurs futurs.

Mais la vitre à travers laquelle ils transfixent le visages de leur dépassés.
Sing to me the sweet song of hell

Les gens hurlent, courent après leurs fantômes
Devançant la traitrise des anges
Ensanglantés et glacés
Refuge des dernières pierres de règnes

Sing to me the bitter taste of truth
And the smell of love and hatred

Leurs murs sont barrés
Leurs portes hachurés de vérités
Leurs vitres fracassés d'hurlements
Douce fin d'un désertique sentiment
Et d'une réalité déchirés
Par les griffes des ans

Giving in to the night
Frightening the scythe
Over an dead sky
Open your eyes and cry

We will
Jamais ne laisser tomber sur le fils
Des ans
Giving in to the end
Sans que dépasse
The last tread of faith
Les anges qui pleurent encore
La morts de l'innocence

Immortelle survie d'une existence
Emprisonné dans le microcosme de l'intelligence

jeudi 7 octobre 2010

Blancs et angoisses

Pourrir le vent
à travers les boisés désertiques
De tous ces anges brisés
Fatigués de leur vies décidés
hurlant leurs mécontentement
Dans la plaines, dans les chants

La pluie s'abat, les abats
Rangés de quilles en proie à la proue
La dérision marque la fureur de la mort
Et d'un coup sûr le couteau meurt
Traversé en son coeur
D'un sein si plein
Que tout l'or du monde peine à le remplir

Et c'est le vent, dans les rangs
Et c'est le sang, dans les gens
Qui se ronge, et qui songe
Et qui se fuit jusqu'à ce que le temps
Parvienne à le dévisager
Douce réflexion d'un temps oublié.

jeudi 16 septembre 2010

Les murs blancs recouvrent de leur sang l'innocence des livres empaillés dans cette mascarade de savoir. Les coins enfournent dans leurs noirceurs toute la couleur qui transpirent de l'encre vermeil des ans qui trépassent des cadavres dessinés à la plume et au dactylo.

Dans cette univers morbide de poésie déchirés entre la destruction et la réalité, la vérité et la beauté, les courants trucident dans toute leurs grandeurs les illusions du passé. Et accourent les moufettes homicidaires, puantes de leurs indiscrétions judiciaires et sociales. Leurs rayures bleu et rouges décolorent la vue à leur insus, sur de leur imprévus.

C'est dans cette cacophonie animalière que la francofaunie s'émincit et dépérit, de sa belle mort vierge, vierge de souci, vierge de raison de se battre, vierge de tout ces champs vides qui se meurent à vivre.

mercredi 11 août 2010

Vérité sinueuse

Le sang qui coule dans nos veines est celui versé depuis depuis des millénaires. Nous sommes les descendants des vainqueurs, mais c'est le sang des perdants qui coulent dans nos veines, ce sang coulé par les mains de nos ancêtres.

Le monde oublie le prix de notre existence, ce prix que personne ne veut payer mais que tous veulent collecter. Et ceux qui comprennent cette vérité, on les crucifie ou les adore, dépendant de la façon qu'ils l'abordent. Ceux qui sont prêts à envoyer des gens pour continuer cette vérité sont vénérés, alors que ceux qui décident d'eux même de suivre cette voie sont poursuivis, chassés et détestés.

Pourquoi? Parce qu'il est devenu normal pour nous de préférer sacrifier d'autres que nous mêmes, et de sauvegarder sa propre vie a tout prix. Se sacrifier soi-même n'est plus normal (s'il l'a déjà été). Mais on préfère abandonner le monde à leur sort plutôt que de les protéger, quittes à faire couler notre sang dans cette terre déjà si rouge... Si l'on doit passer de l'autre côté du grand voile, faut mieux le faire de la façon qu'on le veuille.


Vaut mieux mourir la face en l'air en regardant l'univers que mourir la face par terre en contemplant sa propre misère...

jeudi 3 juin 2010

Anges démoniaques

Les anges se cachent sous des allures de démons, car l'innocence est une vertu que l'on s'éfforce à détruire.

Mais l'innocence subsiste toujours. Sinon, comment appeler cette foi pratiquement aveugle en la race humaine que nous avons tous, qu'on le veuille ou non? Si ce n'est pas de l'innocence, ce serait de l'espoir, mais l'espoir n'est qu'un rêve pour le lendemain d'un aujourd'hui déjà trop brisé par notre propre race.

Nous sommes tous innocents. Enfin, pas vraiments. Cette innocence n'est pas celle, pure, que l'on cherche à étouffer, dès le berceau, mais une latente, qui se révèle durant les épisodes les plus durs de nos enfers.

L'humanité s'accroche à ce dernier morceau d'innocence, de pureté, car elle se sait condamné. Nous sommes voués à payer pour tous les torts que nous avons fait, eux avant nous, mais cela ne saurait tarder.

Et j'espère avoir tort. Vraiment.