lundi 5 octobre 2015

I have a thousand fears that I cant get rid of myself
This world has taught me well
I cant even see a future anymore
Only the corpses of days to come
In this reality so bleak
We lie to ourselves to escape the pain
That all these truths bring to our attention

I have given up on everything
My humanity is a lie
Just as everyone else'
There is no human here
Only liars and ignorants

I can only survive the hours left to my life
I found what I was looking for
In the tombs of the past
The true face of man
Is in its errors, its failure
we are our own faults
Nothing else
Not even love
Can repay the price of pain

mardi 20 janvier 2015

See the world through a naked mind long enough
And you'll go mad
One way or another
Lose yourself again and again

The monster you created out of necessity
Becoming a mind of his own
Stake the horrors like a wall
and shield yourself from the pain
As if it ever stopped

Welcome back, sweet child o mine
Back into my head
Been a long time since I tasted
The fruits of madness in all their fleeting glory

And yet, in the long time you forget
the reasons why you twisted  your own mind
And all that's left is a shallow shell
And the fear of anything else.


Shaken to the core
Yet again and again
Nothing's real anymore
Its always a lie
Through the beholder eye's
Welcome to the paradise, they said
I still have to see it
I still have to feel it
(I still havent seen it
I still haven't felt it)

So, that how it feels like
When there's nothing true anymore
Philosophy have its way of paying itself
For the knownledge it bears

mardi 29 octobre 2013

...and so they call to me and they say to me
Now, do you see? Or are you blind still?
Even in the face of hatred and horror
Will you still stay naive?

And words stay stuck in my throat
As they ramble on and on

Can you not change what you are
What makes you weak and alone?
Yes, that weakness made you
Gave you a path out of the dark
Only to throw you back onto old tracks
Will you not change to see dawn anew?

And as they wait for my answer
I shiver
Lost to thoughts

Will you wait for death
Even if its doesnt want you?
Will you wait for love
Even if you cannot love you?
Will you keep baring your fangs
At all, even yourself?
Can't you help it?
Doesnt you want to be part of all this
This humanity?

Only then words came out

How could I want this?
I am but a lonely dragon...
Will I live only to see myself forsake all, my dreams, my hopes, my friends and even my homes, time and time again, just to try to understand what I miss to see every time? I am but a lonely dragon, with no ground to stand my feet, no cause to brand my heart, no love to bear my soul, and what I yearn for I cannot have, for what I have seems, for my head, to be always enough... I am but a lonely dragon, and lo, it seems my curse is what I ravish the most, my loneliness.

jeudi 18 juillet 2013

De l'espoir a l'horreur, de l'horreur au monstre

Face aux horreurs que j'ai entendu, vu, et senti, face à ce monde de malade, de psychopathes et sociopathes déguisés en politiciens et en pdg, je peux vous annoncez que j'ai depuis longtemps perdu l'espoir de le changer. Ce monde que tous, vous vous accrochez désespérément à, sans que j'y comprenne pourquoi, j'ai voulu longtemps le faire brûler. Mieux encore, le faire imploser, que plus rien ne reste. Même la compréhension que cela amènerait, l'apocalypse et la fin du monde, les horreurs et la violence, la douleur et la peur,  n'a pu enlever en moi ce désir intense, ardent, de tout voir pèter. De voir ce monde déjà sans dessus dessous devenir sans dessus dessous, voir le résultat de leur propre folie, l'horreur qui existe déjà mais qu'ils refusent de voir.

Partons par le début: je suis un croyant, non en fait, je suis conscient du fait qu'il existe un insconscient collectif humain, créé par des millénaires d'humanité et d'expériences. Et de cela, j'en ai tiré une conclusion qui ne risque pas pas de plaire aux philanthropes naifs nourris au seins d'une société qui ne manque de rien et qui s'efforce de leur cacher l'horreur de leur existence: tout ce qu'on peux imaginer a déjà été imaginé. Peut-être pas de la même façon, vu que chaque cerveau est différemment programmés, mais chaque horreur, torture, viol, destruction, idée qui passe dans la tête du monde, a déjà été pensé, et surement, fait. Out, la théorie qui fait que les films d'horreurs ne sont que des idées, si vous le voyez, c'est que quelqu'un l'as déjà fait. Même les plus pires horreurs que vous pouvez imaginer, ceux que vous vous efforcez après de ne plus jamais imaginer, a surement déjà été le fantasme et l'acte d'un des nombreux monstres qui ont marquer l'humanité.

Dégueulasse, hein? Et si je divague un peu, je pense être proche de la marque. L'être humain est race capable du meilleur mais surtout du pire. Dans cet vision apocalyptique d'un monde déjà dans la merde jusque par dessus la tête, j'en ai oublier ce qu'on nous montrait, dans notre enfance, de la race humaine : une race humaine. Ou est l'humain dans notre société? La bonté, la gentillesse, la curiosité naturelle qu'on nous disait avait fait avancer l'humanité jusqu'à notre glorieuse époque? La seule chose que je peux voir de la race humaine, dans ces dédales de bétons et de verres montés vers le ciel, c'est l'orgueil, l'avarice, l'égoisme, la manipulation, des humains qui en haut de leur tours d'or et d'argent artificiels, crachent sur des humains qui meurent de faim, qui se font battre. Les violeurs de corps et ou d'âmes deviennent des vedettes aux yeux de ceux qui se nourrissent la souffrance humaines, les manipulateurs se font donner des postes qui permettre de mettre leurs talents au service de la tête, les guerriers se battent et meurent pour l'argent pour après se faire pisser dessus par ceux qu'ils protègent, au nom du capitalisme, qui a libéré l'humanité du besoin d'être humain. Laissant la marde flotter au top de la chaîne économique, les gentils sont devenus proies. 

Vous vous demander toujours pourquoi je veux que ce monde de merde prenne le bord?

Face a cette ouverture drastique de la réalité, mon cerveau s'est protéger du mieux qu'il pouvait. Il s'est coupé émotionnellement. Face a une jungle de béton ou les plus dangereux animaux sont de la même espèces et souvent armés d'un badge et d'un arme de poing, j'ai voulu tout lâcher. Laisser tomber l'humain en moi. Tout ce qui me rendait humain, dans ma tête, je l'ai séparé de cette partie qui voulait que tout pète, jusqu'à créer deux idées de l'humanité en moi, totalement différente l'une de l'autre: le survivant, prêt a accepter toute l'horreur possible pour survivre, et l'humain de tout les jours, qui veut aider le monde, prêt a mourir pour aider son prochain. 

Mais la coexistence est impossible.

Et dans tout cela, j'ai aussi oublié que l'être humain était surtout humain. Malgré toutes les horreurs, les monstres et les cauchemars, nous sommes toujours humains.

Si on vaut la peine de continuer reste encore a voir.


Comptes à moi-même

J'ai arrêté d'écrire il y a un bout, avec plus ou moins de succès. Pris entre un besoin monétaire pour un peu de bien-être matériel, et une volonté de ne jamais utiliser ma passion comme travail, je me suis retrouver confronté avec l'étrange idée que je n'étais que mon écriture. Et ça ma fait chier. Royalement.

Pourquoi? Bonne question.

Ca ne m'étonne pas d'être rendu a ce point. J'ai passé une bonne partie de ma courte vie d'adulte à briser toutes ces barrières mentales édifiés durant l'enfance pour pouvoir tout simplement survivre. On passe toute sa jeunesse à apprendre à vivre d'une certaine façon, pour après devoir désapprendre la majeure partie pour pouvoir avoir la flexibilité mentale nécessaire pour apprendre à vivre à sa façon.

Mais même avec la connaissance de ce fait, je n'ai jamais pu enlever mes barrières primaires, la haine de soi et la peur. La peur qui contrôle tout, jusqu'au chemin qu'on prend et les relations qu'on a avec le monde.

La peur. La peur d'avoir peur. La peur de faire peur. Cette nécéssité évolutionnaire, devenu maitre de mes sens, de mes pensées, et même, de moi-même.

J'ai longtemps cru à ce que j'avais lu un jour, que «la peur d'avoir peur était une preuve de sagesse», jusqu'à ce que je comprenne que ce n'est pas de la peur qu'on a peur mais de la possibilité d'avoir peur. Jusqu'à avoir peur des possibilités tout court. Mindfucked.

Mais toutes ces révélations, mêmes puissamment vrais, n'ont pas pu m'empêcher de sombrer dans la peur, dans la ville. Confrontés aux réalités des autres, à tout les jours, toutes les minutes de présence dans la rue, j'en suis venu à me carapacer. Parce que je ne savais faire que ca. Parce que je ne sais faire que ca.

Fuir.

Le goût amer qui reste dans la bouche, à comprendre que tout le chemin parcouru ne ramène qu'au bas de la boucle. Une fois de plus, la vie se révèle cyclique. Ce qui monte doit descendre. Et ça fait mal. Et une fois par terre, on a plus qu'a se ramasser à la petite cuillère, et remonter, lentement. Et à chaque fois chute revient, elle fait un peu plus mal. Jusqu'à onubiler tout le reste.

Les gens «normaux» ont des protections contre ce genre de problèmes. Croyances, amours, amitié, un sens d'appartenance.

Pratiquement tout ce que je n'ai pas. Nettoyé par mon propre lavage de cerveau, victime de la recherche de ma propre vérité. Pas pour dire que je n'ai pas d'amis. J'en ai quelques uns, et des bons à part de ca, mais dans le calcul  de ma tête, ils ne pèsent pas lourd dans la balance. Pourquoi? De mon point de vue, c'est que je me refuse de les transformer en béquilles. Peut-être, et surement aussi, par égoisme. Je me complet encore et toujours dans ma haine de moi-même. Comme si c'était si facile de changer de façon de penser que ca. Ca fait tellement longtemps que je m'en sert comme béquille, comme façon de survivre dans une société qui ne fait habituellement qu'une bouche des naturels naifs comme moi, que je ne peux pas même m'imaginer autrement.

Sur quoi m'appuyer pour me créer un nouveau moi?  L'écriture en est la solution la plus viable. Mais je voulais écrire ma passion, pas la travestir à travers l'argent.

Qui sommes-nous, à part nos capacités?

La maturité fait chier.