Caché dans le sang
D'une beauté sans dignité
Retrouver le froid d'une rentrée
S'écoulant dans les dernières larmes
Podicule d'une sensibilité écarté
Étouffant sous le gaz d'une vengeance
Que le sang vienne, qu'il trépide, qu'il se repousse
Dans le dernier des jeudis sans semaines
Et leur tiges s'en font, elles aussi
Transparessant à travers les écumes immobiles
Dans toute leur beauté, toute leur fragilité
Mobilier immobile d'une saison sans caresse
Le tapage devient sourd, le monde complet s'en réjouit
Maintenant que le son est devenu plomb, vaut-il mieux s'en ravir
D'une sourdine qui n'arrête pas d'hurler
Que demain serait toujours aussi in-important qu'aujourd'hui
Tigre de glace, œsophage d'acier
Poubelle de fer, compost de rosier
Tous dans la paix, imposé par les rejets
Tous dans la guerre, cette paix mentale
Plus besoin de s'époumoner, l'on a qu'à s'étriper
Plus de se lever, l'on a qu'à se se laisser tomber
La facilité est tellement plus docile
À ce tête-tête s'entrechoque nos ventres
Et dans le coin, le monde s'y entrevoit
Couronné de la chair et du sang des derniers innocents
mercredi 9 décembre 2009
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