mardi 24 novembre 2009

Allégorie métoricienne

C'est l'histoire d'un enfant. C'est l'histoire d'un homme. C'est l'histoire d'un peuple, d'une société, d'une civilisation.

C'est l'histoire d'un dieu.

L'on s'en rappelle car l'on ne l'a pas laissé mourir. Son sang coule toujours dans nos veines, son sang baigne toujours dans nos eaux. Car nous ne pouvons le laisser mourir. Nous ne devons pas.

Et le cri, l'hurlement se fait toujours entendre, plus fort, plus loin, plus poignant, plus sanglant. L'on se fit à son onde pour le suivre, le rejoindre. Il est l'âme de tous, et la mort d'un futur qui de toute façon n'aurait jamais pu exister.

Mais alors pourquoi, pourquoi pleurons-nous? Pourquoi ne fuyons-nous pas? Que se passe-t-il entre ses mots balbutié dans l'étouffement et nos vies si pleine de non-sens? D'un seul homme, tous se mettent à courir, d'un seul homme, tous se mettent à mourir. Et au milieu de cette foule, emporté par la masse, nos cerveaux peinent à comprendre la logique de nos actions.

Car quelles raisons seraient pour sacrifier des millions de vies pour une personne dont l'existence reste un énigme?

L'âge de la raison est passé, mes chers frères. Bienvenue dans l'âge de la terreur.

La terre du milieu est ici. Pas besoin de chercher bien loin, regarder dans votre cours, cela ne prendra pas bien longtemps.

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