mardi 2 novembre 2010

Carotide d'un aorte centrale

Intellectuel dérangé en train de fomenter sa pensée.

Lumières sur un parchemin de serres et de sang.

Qu'une dernière languée pousse à courir sans s'enfuir.

Le monde est mort. D'une belle mort. De la mort que nous voulons tous. Celle qui n'arrive jamais. Elle n'est vieille que de nom, et c'est dans son cran que se pousse les derniers pissenlits du bon sens colérique.

Et les murs sont plus blancs que jamais, emprisonné dans un pyjama sans imprimé ni condiment. Que se travestisse les ages pour que demain, s'agenouille d'un air pitoyé l'allure déraciné d'une cingée dérangé. Cinglé cinglitude d'angleterre sans angles graves ni aigus. On pousse les aigles à arithmétiser leurs vols de facon à promouvoir le plumage des anges sans terres ni couronnes.

Dépassement prématurés de ceux qui ne sont par encore né dans les cavernes d'ors et d'ébènes sourcillant tout la logique d'un génocide intellectuellement véhément sans réciprocité de la part du physique brailleur. Le monde, ce monde, du monde qui se cache pour mieux se retrouver, perdus dans les cylindres de la vérité qui met son moteur en marche pour mieux pouvoir broyer ce qui reste de l'intellectuel paresseux mais conscient.

Qu'on se le dit ce n'est pas qu'on a une tête qu'on sait s'en servir. Elle ne sert qu'à déraciner jusqu'au plus profond des cadets de nos soucis, alors que leurs aieux jouent à qui veux mourir dans les tranchés de cette puanterie cadette d'une fourmi deraciné d'une souche qui n'en peux plus de s'émerveiller de la vitesse de la destruction puéril de son existence maudite par sa sainteté.

Je m'en vais dans le fond de l'enfer, c'est là que réside le passage vers le paradis éternel.
Enfer d'un univers à peine perdu dans son lavage de linge en famine, ceci n'est pas un exercice.

C'est un appel à l'abandon.

Ceci ne l'est pas. Ceci est un appel, ceci est un regret. Ceci n'est pas un exercice.

Pour vous.

Le soleil me sourit de plein gré, son ventre engraissé de sentiments.

Ceci est un exercice. Ceci ne l'est pas. Ceci n'est pas cela. Cela est-il dernièrement marqué?

Pisse donc desssus, qu'on puisse l'engranger dans les souvenirs de la conquète.

Je m'éteins du soleil plein la tête, une larme têtant le passage de la carabine à travers ces chairs si voluptueuses qui se coursent autour de mon esprit.

MAis le pied s'en prend le plein potentiel d'un soleil à peine déraciné.

Cela n'est pas un exercice. Mais vous êtes des pantins tout de même.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire