jeudi 29 octobre 2009

i: Dérision

Le miroir se déchire, repentissant tout ses cris dans ce cercueil d'inimité. Ma réflexion hurle elle aussi, ses traits se déchirant au couteau de l'esprit. Les hurlements me déchirait tel des coups de poignards, et ma peau se lardait de trous béants qui laissait entrevoir le néant entre les pores de ma peau. L'univers même semble s'en prendre à moi, la lumière se déformant autour de la masse morte qui me définissait désormais. On ne pouvait voir, mais tout était si éclatant, si brillant qu'il en brulait mes paupières.

Tout ce qui restait à la fin, était la carcasse vide d'une existence dont on avait refusé la réalité. Une seule larme s'y réchappait, et l'on l'a dévisageait tel l'humain à qui elle avait appartenu, elle aussi désisté de tout.

Dans ce massacre stellaire, le vide sonnait les dernières heures. Les spectateurs n'avaient aucune tristesse à partager, ils étaient déjà trop occupé à pleurer leur propres cadavres.

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