vendredi 6 novembre 2009

Massacre assagi d'un monde dépravé
Douleureuse blessure d'une guerre mentale
Invasion sans invitation d'une dépravation virale
Terrorisme, le terreur visitant en touristes

Dans l'absolu, irréalité
Immatérialité, imbécilité
Éther s'échappe du ballon, s'étouffe dans votre masque
Que diriger maintenant que tous les contrôles ont pris le bord?

Et l'on se plaint, et l'on se craint
On divise, revise, sévis, dévit,
Crainte, feinte, plinthe, dinde
Nous nous crevassons dans le glacier

Et fuite, dans le carnage qui recouvre et découvre
Dans les couleurs se teigne un nouveau rang
Le sang ne fait que s'enfuir, pour mieux l'engloutir
Dans une montagne d'anges, les démons s'étranglent

Et l'on n'oublie pas les rongeurs, courant de leurs fines pattes
rejoindre le festin humains, videurs, plongeurs, cuisiniers
D'une nouvelle partie de ce spectacle bouleversant mais amusant
Les rires des gagnants s'échouant sur les carcasses des perdants

Caractériel caractérisé par leurs propres caractères
Nous nous en voulons de ne pas en vouloir plus
Et alors, dans un cri d'enfant, l'on décide que d'être grand
C'est d'avoir tout à l'instant présent

Et la fuite recommence, démence
D'un monde déjà porté sur la déchéance
Et l'on se pleure, et l'on s'ignore
Entranché dans ce monticule de déssicant

Et pourquoi vouloir toujours
Alors qu'on ne doit pas vouloir ce qui appartient au autres?
Pourquoi se battre pour gagner
Ce qui est à travailler?
Tant d'irrégularité, de singularité
Pour un monde qui nous empêche d'exister

Je suis le on du nous
Le caractériel d'une civilisation
Pourriture d'une idéologie massacrée
Par ses propres disciples
Attend le racleau, attend la pelle
Six pied sous terre, vingt pied dans les égouts
C'est là qu'on finit tous, sans mouvements
La musique qui s'y joue ne se trouve pas de plus belle
La marche funèbre d'une race qui s'extermine pour son propre plaisir

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