mercredi 11 novembre 2009

Lueur
Transcendant le ciel
Découpant la mer
Le paradis dans tout sa beauté

Une pétale s'y repose.

Les champs se coupole et fanfaronne
S'y déguisant et s'y chantant
Tournoyant, s'enfuyant
D'une douce main reposée

La beauté s'y cache d'un air gêné.

Pourtant caractériel, pourtant désirée
Désirable d'une belle chevelure de mousse
Portant les anneaux de l'immortalité
L'immoralité pourtant tellement sage

Y tendre sa main, y recueillir les grains empoisonnés.

Et le murmure s'y fait telle un songe
Les caresses tournoyant autour des feuilles enracinantes
Le matelat y est doux et fort, dormir ne ferait que la gaspiller
Cette sensation qui l'envahit telle un ange

Tout est si calme, la tempête n'est jamais arrivé.

à travers les embranchages, la naissance est annoncé
Deux coups de pinceaux exactent le compte
Le bruissement dans la manche, le vent dans les rangs
Le sourire toujours plus grand que la réalité

La plongée s'y fait si doucement, les vagues en brisent la silhouette.

Et dans le ciel s'enfantent les dernières âges.

La noirceur s'est dissipé, le bonheur retrouvé
Une coupe de vin, un dernier dessein
Une dernière larmes, un dernier charme
Le soupir qui brise le silence du vent

La noyade y est toujours aussi doux.

Et dans les bulles qui fuit vers le fond
Le reflet de l'enfant tout juste né
Seul parmi les champs d'oseilles et de blé.

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